Pour bien comprendre l'évolution de la commune de Koekelberg, divers faits
- naturels, topographiques, historiques, administratifs, économiques et
sociaux - doivent être constamment tenus en mémoire. Nous n'énumérons ici
que les principaux :
— Koekelberg fut jusqu'en l'année 1841, un hameau, une section du
village de Berchem-Sainte-Agathe, mais dont certains endroits étaient
distants de près d'une lieue du noyau dudit village de Berchem;
— le très petit territoire de l'actuelle commune autonome de Koekelberg
est enclavé dans les territoires de Molenbeek-Saint-Jean, deGanshoren et
de Jette-Saint-Pierre. S'il ne touche pas au corps de la ville de
Bruxelles, il en est proche, en vérité plus proche du cœur de la Capitale
que du centre de Berchem;
— l'action de présence de la ville, qui, à travers le territoire de
Molenbeek, s'est exercée depuis les origines, mais surtout à partir de la
première révolution industrielle, soit donc au temps de l'incorporation
des anciennes principautés des Pays-Bas à la France (1795-1814);
— le rôle important de la circulation le long de la chaussée de Gand -
section de la route marchande reliant les régions rhénanes à la mer du
Nord (Alost, Gand et Bruges) - et le long de son embranchement vers Jette-
Saint-Pierre - siège de l'abbaye de Dileghem - et Merchtem;
— l'attraction que la beauté du paysage agreste et l'excellence des
bières brassées à Berchem et à Ganshoren ont exercé sur les promeneurs
bruxellois, d'une part, sur les riches amateurs d'une résidence champêtre,
d'autre part;
— l'existence d'un cours d'eau - le Paruck - affluent du Molenbeek,
lequel conduisait ses eaux à la Senne;
— le creusement du canal de Willebroeck (au xvie siècle) et le
développement du quartier des bassins intérieurs.
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