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XVIIe, XIXe, XXIe siècles : Bruxelles, carrefour européen de l'orgue
« Actes du colloque international organisé à Bruxelles du 12 au 15 octobre 2000 »
Cartonné / 294 pages / édition de 2000
langue(s) : français
éditeur : SIC
ISBN : 2960036603
EAN : 9782960036602
dimensions : 276 (h) x 195 (l) x 20 (ép) mm
poids : 915 grammes
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L’an 2000 fut pour Bruxelles une année particulièrement faste: sans craindre la redondance, la capitale de l’Europe, parée du titre de « capitale européenne de la culture », fut le lieu d’un foisonnement d’activités, en grande partie patronnées par « Bruxelles 2000 », qui avait stimulé l’imagination des responsables de la vie culturelle bruxelloise. Le projet de colloque dont les actes sont ici présentés a eu la chance d’être sélectionné et de faire partie du programme officiel de Bruxelles 2000. Sans doute cette publication est-elle l’occasion de rappeler les lignes de forces de ce projet :

L’orgue est un phénomène culturel européen par excellence : à la fin du Moyen âge, c’est en Europe, et principalement aux Pays-Bas, en Scandinavie, en France, en Allemagne et en Italie que l’instrument se développe et que naissent les premières oeuvres qui lui sont dédiées. Jusqu’au xixc siècle, la facture d’orgues reste quasiment limitée à l’Europe occidentale et son essor vers les pays d’Amérique, puis vers le Japon, se fera principalement par l’exportation d’instruments sortis d’ateliers européens, avant que des artisans continentaux ne s’expatrient avec leur atelier.

Bien que son patrimoine dans le domaine de l’orgue ait souffert au cours de l’histoire et quelle ne possède plus d’instruments antérieurs au XIXe siècle, Bruxelles a joué, au moins à deux reprises, un rôle très important dans l’évolution de l’histoire européenne de l’orgue et de sa musique. Le but de ce colloque était d’étudier et de mettre en lumière cette place privilégiée, tout d’abord dans la première moitié du XVIIe siècle, quand la chapelle des Archiducs Albert et Isabelle attira bon nombre d’organistes, ensuite au XIXe, sous l’impulsion du premier directeur du Conservatoire de la ville, François-Joseph Fétis, qui donna un élan remarquable autant à la facture d’orgues qu’à l’art des organistes. À l’aube du troisième millénaire, quelques réalisations importantes permettent d’espérer que la ville reprendra un rôle capital dans l’histoire de l’orgue, et ouvrent un troisième champ de réflexion : quel est l’avenir de l’instrument, dans un monde où l’Église a d’autres préoccupations que celle de son patrimoine musical, quel est l’avenir de la musique d’orgue, quand les principaux compositeurs semblent se désintéresser complètement de l’instrument ?
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