« J'ai rêvé d'une véritable course utilitaire, courue par des hommes [...] qui ne chercheraient pas [tous] à dévorer la distance sans prendre une heure de sommeil, qui dormiraient aux moments voulus par leur tempérament, qui feraient en un mot du vélocipède routier avec paquetages et lanternes. » D'emblée, en 1891, Pierre Giffard définit l'épreuve qu'il crée telle qu'elle subsiste de nos jours chez les randonneurs et les audax.
Jusqu'en 1951, le monde des coureurs professionnels, par vagues décennales, a adopté le principe des 1.200 kilomètres non-stop. Puis il s'est retiré. Si l'épopée des Terront, Garin, Georget, Mottiat, Opperman, Hendrickx et Diot nous est contée par le menu, celle de leurs frères, les randonneurs, l'est tout autant, avec un regard accentué sur ceux dont l'engagement physique est total, et qui, d'une certaine manière s'inscrivent comme leurs successeurs. Mais les vaillants audax ne sont pas oubliés.
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