livres. lus. approuvés.
Bienvenue chez Bibliomania, le spécialiste en ligne du livre de seconde main
FR  •  NL
Panier
0
Théâtre à Bruxelles : Chronique 1943-2004
Relié / 222 pages / édition de 2005
langue(s) : français
ISBN : 2930461004
EAN : 9782930461007
dimensions : 233 (h) x 152 (l) x 30 (ép) mm
poids : 520 grammes
Cet ouvrage n'est
pas disponible
actuellement sur
Bibliomania
L’information principale que contient le titre de ce livre, ce sont les dates qu’il mentionne. Durant plus de soixante ans, Jacques Hislaire a fréquenté les théâtres en Belgique, et à Bruxelles en priorité. Il ne négligeait pas pour autant les scènes parisiennes, ni d’autres métropoles, telles que Londres en particulier. Il se rendait aux grands Festivals, et surtout en Avignon, qui a sa place des Belges, parce qu’ils s’y déplacent nombreux lorsque les trompettes thébaines du Palais des Papes sonnent le rappel des fous de théâtre. Mais son quartier général, c’était et c’est toujours Bruxelles.

Bruxelles qui est véritablement née au théâtre durant ces années dont Hislaire a été le témoin, aux premières loges en quelque sorte. Bruxelles qui est devenue, en quelques décennies, la deuxième ville de théâtre francophone au monde. Ce dont Hislaire a rendu compte, y compris dans le journal Le Monde, où il se faisait le chroniqueur des spectacles de sa ville, avant même quelle ne devienne la capitale de l’Europe.

Il en parlait surtout dans « son » journal, La Libre Belgique, qui eut durant un âge d’or de la critique une véritable pléiade de grands chroniqueurs à son bord. Une brochette composée de Jacques Franck, Jean Sigrid, Jean Pigeon, Jean Colette, Monique Verdussen et Jacques Hislaire n’avait pas son équivalent dans la presse belge, ni francophone d’ailleurs. En France, les tribunes étaient occupées par des personnalités isolées : Gautier, Poirot-Delpech, Marcabru, Cournot, Tesson officiaient dans leurs organes respectifs. Le journal de la rue Montagne aux Herbes Potagères, puisque c’était là qu’était située La Libre Belgique à l’époque, en face de la Mort Subite que Béjart fréquentait assidûment, ainsi que la troupe des Galeries qui officiait à deux pas, alignait ces ténors, faisant des pages culturelles de leur journal un véritable concert de culture, d’érudition, de talent, de sensibilité et d’esprit.

Ils se partageaient les spectacles à voir, chaque année plus nombreux. Mais ils ne se contentaient pas d’assister aux [...]
rechercher des articles similaires par catégorie
rechercher des articles similaires par thème: