Brusseleer averti ou étranger de passage, pourriez-vous nous décliner l'identité d'un Zemeleer, nous réciter les caractéristiques physiologiques d'une Kwezel ou encore nous donner le nom du dernier Ettefretter qui aurait eu l'audace de vous tenir la jambe... ?
A la source des aventures de tous les Quick et Flupke de Bruxelles, le langage de ses habitants.
Colorée, précise, toujours drôle, cette langue est née dans la rue et mélange la saveur de définitions imagées à l'incontournable "accent belge".
Un peu perdu de vue, pratiqué au hasard d'une pinte de bon temps, le patois bruxellois a perdu son statut de langue véhiculaire pour évoquer aujourd'hui les curiosités d'un monde d'autrefois.
Et pourtant...
Pourtant, chacun des termes que vous retrouverez ou découvrirez ici évoquera bien Plus qu'un parfum de nostalgie. Car le patois bruxellois, loin d'être mort, émaille encore les conversations de tout indigène respectable de la métropole.
Et c'est ainsi que vous ne supportez pas un parapluie contraire et une femme qui "zievere", vous savez qu'un Marollien émigré deux fois par an (une fois Pour chasser le prinkère et l'autre pour se rendre à la kermesse de Louvain), vous êtes fou de votre kâkenechke, et, suivant les avis météorologiques, vous êtes parfois calantje, parfois poeffer. Vous fuyez les babiôons et les tafcheluls et vous méfiez par dessus tout des façadeklachers qui pourraient tacher votre beau costume.
Mais, encore une fois, d'ici ou d'ailleurs, vous savez là-contre !
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