Les parfums sont communs à toutes les civilisations et semblent avoir été réservés d'abord au culte des morts: les propriétés antiseptiques des résines et des baumes utilisés devaient faciliter la conservation des corps. Mais bientôt la liturgie vint leur accorder sa consécration: devenus offrandes aux dieux, résines aromatiques, herbes et bois brûlaient dans tous les lieux des Indes, de Chine, de Perse, d'Arabie, d'Amérique Antique...
L'encens, prière parfumée, a joué un rôle capital dans les rituels de toutes les religions, que ce soit en Egypte ancienne, en Inde, chez les Juifs, chez les Musulmans, chez les Chrétiens, dans le Shinto du Japon et de la Chine, chez les Zoroastriens, dans les temples de Memphis ou de Salomon... Les anciens connaissaient l'importance de l'encens lors des rituels. En occident, l'encens était une prière.
De la religion comme en médecine, pour l'hygiène et la beauté, le parfum fait partie de la vie de l'homme et de son au-delà , du quotidien et de ses rêves, de ses désirs et de sa mémoire.
L'encens agit sur les corps subtils de l'homme, soit en les harmonisant, soit en exaltant ou calmant l'un d'eux. Il y a des essences ou des résines qui invitent à la dévotion et à la prière comme l'encens des Sept Rayons, et d'autres qui calment notre mental bavard comme le Benjoin.
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