On connaît le dicton: «Mieux vaux un mauvais arrangement qu’un bon procès».
Il fait l’éloge de la médiocrité, du compromis, des à-peu-près qu’il faut bien accepter dans la vie.
MICHEL KOHLHAAS a subi un tort. Il refuse les accommodements avec la justice.
Il exige passionnément, aveuglément, qu’elle soit rendue. Quitte à s’enfoncer avec les siens dans le malheur et la mort.
À l’origine de cette aventure exemplaire, il y a un cheval.
MICHEL KOHLHAAS est éleveur et marchand de chevaux. Ce n’est pas un hasard.
C’est que le cheval incarne la perfection vivante et le plus haut produit de la science biologique. Kleist nous impose ici cet admirable et profond paradoxe: il n’est pas de pire offense à un homme que celle qu’on fait subir à son cheval.
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