Couturière, artiste à Marseille dans des spectacles pour marins, partenaire d'un "mariage de garnison" avec le général Leclerc, épouse désemparée lorsque ce dernier, gouverneur à Saint-Domingue, mourut de la fièvre jaune. Pauline accepta d'épouser en secondes noces le prince Camille Borghèse.
Impériale collectionneuse d'amants, Pauline déclarait avec une ferveur cependant toute républicaine : « Le mariage, les femmes peuvent y échapper. Mais l'amour est bien autre chose. L'amour est notre droit, il est malheureusement encore embastillé. N'aurons-nous jamais notre 14 juillet?».
Cette vie plutôt baroque et échevelée se dessine sur fond d'histoire européenne. En contrepoint permanent, bien sûr, de celle de Napoléon.
Depuis la célèbre étude de Turquan en 1907 et la biographie de Fleuriot de Langle en 1946, la vie et le rôle de cette sœur fantasque, excessive, la plus proche peut-être de Napoléon, n'avaient été l'objet d'aucune étude approfondie.
Antonio Spinosa, qui a disposé de nombreuses sources italiennes donne ici de la "Vénus triomphante" un portrait psychologique ironique et impertinent qui la fait ressembler à une héroïne de Giraudoux.
d'autres ouvrages de Antonio Spinosa
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