Lors de la fusion des communes qui eut lieu en 1977 les huit communes de VIROINVAL furent réunies sous cette appellation en une entité rurale dont le siège administratif fut implanté à Nismes, dans un site remarquable, au château de l'ancien maître de forges LICOT.

Ces communes, essentiellement à vocation rurale, sont traversées par l’Eau Blanche et l’Eau Noire ainsi que par le Vlroin formé par la réunion de ces deux premières rivières, à proximité du site de la Roche à L'Homme de Dourbes. D'où le vocable choisi pour l'entité.

Toutes ces communes ont souffert de l'émigration vers les villes de la partie active de leur population. C'est surtout parce que les grandes agglomérations et les industries implantées dans leur périphérie offraient aux jeunes des possibilités de travail qu'ils ne pouvaient trouver dans les communes rurales.

Le secteur tertiaire offrait, en même temps, des possibilités d’emploi aux jeunes qui avaient poussé leurs études un peu plus loin.

Il faut dire aussi que les revenus des agriculteurs avaient diminué ou plutôt qu'ils n'avaient pas suivi le rythme des indexations comme dans les autres secteurs.

Tous ces facteurs eurent pour résultat que les jeunes, en âge de créer une famille, cherchèrent vers la ville ce qu'ils ne pouvaient trouver à la campagne.

Avec la suppression également, dans le sud de la province, de nombreuses lignes de chemin de fer, cette partie méridionale de la province de Namur se trouvait de plus en plus déshéritée du point de vue communications.

La population allait-elle se laisser mourir en même temps que mourait le tissu industriel peu dense qui s'était quelque peu implanté dans la région de Couvin ? Ou bien allait-elle réagir ?

Avec l'extension des moyens de déplacement automobile qui sont apparus après la guerre de 1940/45, la région du Sud de la province, et particulièrement les communes de l'entité de VIROINVAL, virent affluer une cohorte de citadins qui rachetèrent à bon marché les immeubles devenus vétustes ou laissés sans entretien judicieux, par les autochtones pour en faire leur seconde résidence.

Et l'on vit, petit à petit, revivre une région moribonde que le sort n'avait vraiment pas favorisé.

Le tourisme fit, lui aussi, son apparition. L'infrastructure hôtelière se développa et permit de faire face à la situation.

Ce secteur s'est d'ailleurs considérablement développé.

Beaucoup de choses restent encore à réaliser, mais espérons que les pouvoirs publics, avec l'appui des politiciens issus de notre entité, auront à cœur de défendre les intérêts de notre région.

C'est précisément pour mieux la faire connaître, mais aussi par amour de notre terroir, que nous avons voulu réunir dans cette plaquette, deux bonnes centaines de documents photographiques qui pourront aider le lecteur, d'ici ou d'ailleurs, à faire connaissance. de manière un peu plus approfondie, avec l'histoire des villages de l’entité de VIROINVAL qui est devenue depuis peu le centre géographique de 1’ Europe. Puisse cette oportunité servir à son futur développement.

Nous souhaitons au lecteur beaucoup de plaisir dans cette découverte.