Le monde, à peine remis des horreurs de la seconde guerre mondiale, a vu naître un conflit en Corée, faisant craindre le pire.

Les troupes nord-coréennes, assistées de l’armée chinoise, envahirent la Corée du sud, menaçant le frêle équilibre politique de l’Extrême-Orient.

Les Nations-Unies ont fait appel à leurs membres pour un appui militaire et logistique. C’est ainsi que la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg ont participé à ce premier conflit de la guerre froide.

Au total 3172 volontaires ont quitté leur pays, pour la plupart des hommes jeunes, qui entamaient l’aventure de leur vie. 106 de ces volontaires ont perdu la vie en Corée et 350 ont été blessés. Le combat dans la lointaine Corée était dur, effrayant et froid. Mais le bataillon Belgo-Luxembourgeois de volontaires forgea des liens solides qui restent intacts après un demi siècle.

La contribution de la Belgique était unique par plusieurs aspects. Il est assez étonnant qu’on ait dû attendre plus de 50 ans la publication d’une chronique complète, basée sur des éléments historiques et accompagnée de témoignages individuels.

L’historien Hugo Peerlinck (°Aalst 1 937) s’est entretenu avec plus de 100 volontaires et a consulté une grande quantité d’archives pour la rédaction de cette chronique du bataillon.

Les récits et les photos, venant des volontaires eux-mêmes, permettent un éclairage particulier sur un moment où le monde retint son souffle.