Qu’ils soient en pierre ou en métal, les viaducs ferroviaires, qui s’élancent majestueusement depuis des décennies au-dessus des vallées et des rivières, ont vu passer, pour certains, aussi bien des trains rapides de prestige que de modestes convois de marchandises, successivement tractés par des locomotives à vapeur, diesels puis électriques.

En raison de la concurrence automobile, après la seconde guerre mondiale, de nombreuses lignes de chemin de fer furent abandonnées. Ces ouvrages d’art, souvent classés monuments historiques, ne voient plus passer aujourd’hui que des trains touristiques. Les voies sont parfois déposées, les sites servant alors aux randonneurs ou même au saut à l’élastique !

Liés à l’histoire ferroviaire française, les viaducs restent les témoins monumentaux du développement industriel de la France tout au long des XIXe et XXe siècles. Ils méritaient bien un second opus illustré, après le premier publié en 2006, et seule la passion de Bernard Bathiat pouvait nous l’offrir !