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L'Hôtel de Ville d'Ath
par Collectif
Broché / 88 pages / édition de 1983
langue(s) : français
dimensions : 297 (h) x 210 (l) x 9 (ép) mm
poids : 405 grammes
DISPONIBLE
très bon état
14,95 EUR
référence : 1018271
Tous les prix incluent la TVA
L’hôtel de ville a toujours été le symbole majeur de la cité et le siège de la vie et de la décision politiques. Il est le creuset où toutes les aspirations et toutes les volontés viennent se fondre pour engager la destinée communale. Il est le lieu où les événements qui marquent la vie de la ville, heureux ou malheureux, trouvent leur expression officielle. C’est là que les jeunes couples viennent s’engager devant la société, que les mérites particuliers et collectifs sont reconnus avec éclat, que les hôtes des autorités sont accueillis avec honneur. On comprendra que toute ville ait à cœur de posséder un édifice de prestige qui soit le lieu géométrique de la vie officielle.

Depuis plus de trois cent cinquante ans, les autorités urbaines ont tenu à remplacer la modeste maison échevinale des premiers temps de la « ville franche » par un hôtel digne des espoirs qu’elles formaient pour la destinée de la communauté urbaine. Pour l’ériger et l’entretenir, elles ont consenti de grands sacrifices. Ayant fait appel à l’architecte le plus prestigieux des Pays-Bas du début du xvue siècle, du moins pour l’élaboration de la façade, et à un des collaborateurs de son atelier, elles s’imposèrent un effort que les finances communales eurent bien du mal à soutenir. Une fois acquis ce patrimoine architectural, elles s’employèrent à le défendre contre tous les dangers. Dans une place de guerre, les conflits et les sièges ne le ménagèrent pas plus que les autres monuments. Le siège de 1745, en particulier, l’obligea à deux restaurations partielles en 1774 et 1826. Mais l’âge aussi le menaçait et en 1861-1863 de nouveaux travaux furent nécessaires pour sauvegarder l’essentiel du bâtiment. On avait même pensé, en 1835, l’embellir, mais heureusement, on renonça à un projet qui avait perdu de vue l’esprit du premier architecte.

Plus de trois cent soixante ans, c’est beaucoup pour un édifice construit peut-être avec trop peu de moyens et victime des risques de l’histoire. L’examen technique et archéologique a prouvé qu’il était nécessaire de reprendre l’œuvre de fond en comble. La ville d’Ath a voulu que cette entreprise se fasse dans le respect absolu du monument. S’il a fallu remplacer la majeure partie des matériaux, au moins l’hôtel de ville a-t-il été restitué dans son état premier tel qu’il peut nous être connu par les recherches poursuivies depuis celles de l’archiviste Emmanuel Fourdin lors des travaux de 1861-1863. Elle a écarté pour ce motif un projet qui ne manquait [...]
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