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La Résistance dans le Gaillacois
Broché / 278 pages / édition de 2009
langue(s) : français
éditeur : Delga
ISBN : 2915854149
EAN : 9782915854145
dimensions : 240 (h) x 160 (l) x 17 (ép) mm
poids : 510 grammes
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Bernard Charles est entré dans cette page de l’histoire locale en curieux mais elle l’a happé durant huit ans. Partant d’une étude sur le curé résistant de Campagnac, l’abbé Rousseaux, il s’est plongé dans l’étude de la Résistance locale, qui est partie de l’histoire de la Résistance nationale.

Cet élargissement, Bernard Charles l’a voulu, parce que, s’il n’est pas historien, il reste un maître d’école pédagogue. Il explique et restitue minutieusement les faits. Sa documentation est sérieuse : témoignages et surtout les archives du Groupe Vendôme, mises à sa disposition par Renée et Robert Mège, porteurs de la mémoire de « Vendôme ».

Ce travail est exhaustif et brosse un tableau complet de la Résistance dans la région de Gaillac.

Une première partie décrit la vie locale avant l’occupation allemande (novembre 42), les frémissements de la Résistance autour de Lucien Flour et Roger Navarrot, tous deux socialistes, le durcissement du régime de Vichy, la traque des Juifs et des opposants.

Une deuxième partie s’attache à l’histoire du Groupe Vendôme, qui rassemble un ensemble de 7 maquis et 22 groupes francs : tous les rameaux de la Résistance de l’A.S.aux F.T.P., y compris en juillet 1944 les G.M.R. de Vichy. Unités dont la Grésigne est le centre et que la terminologie résistante désigne sous le nom de Zone E.

C’est Pierre Vandeven, « Vendôme » officier d’aviation, radié par Vichy qui la structure militairement, Flour « Cécilien » gardant le rôle politique.

Parachutages, réseaux d’évasion, sabotages multiples, et interventions armées spectaculaires sont décrits ici. Citons la libération de « la Baraque 21 » (la prison de Gaillac contenant 43 détenus politiques du camp de Saint-Sulpice) le 12 juin 1944, l’attaque du convoi allemand sur la RN 88 à Rivières-Labastide de Lévis, le 17 août 1944 et les actions contre l’ultime colonne allemande menaçant Gaillac et traversant Albi (21 et 22 août 1944).

L’auteur en conclusion regrette la désunion de la Résistance après la Libération, l’amertume et le désenchantement éprouvés par les résistants qu’il admire.
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