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Spa en cartes postales anciennes
Cartonné / 76 pages / édition de 1972
langue(s) : français
dimensions : 151 (h) x 208 (l) x 10 (ép) mm
poids : 255 grammes
DISPONIBLE
très bon état
26,95 EUR
référence : 1017646
Tous les prix incluent la TVA
Contempler Spa du haut de l’un de ses multiples points de vue, clest croire, nécessairement, aux miracles. Car c’en est un que d’avoir conservé à ce joyau de l’Ardenne belge tout le charme qui séduisit ses amoureux d’autrefois, du plus obscur au plus illustre. Miracle aussi que d’avoir réussi à contenir au-delà de ses frontières boisées l’industrie tentaculaire toujours à l’affût d’un territoire à conquérir. Aujourd’hui donc, comme hier, Spa se contente de faire commerce de ressources essentiellement naturelles: air pur, santé et joie de vivre

Cependant, impossible est Spadois. Impossible, en effet, de dresser la liste complète des personnalités qui séjournèment dans la ville depuis quatre à cinq siècles. Impossible également de réussir l’inventaire exhaustif des écrits consacrés à ses vertus comme à ses beautés. Ce petit album ne fera d’ailleurs qu’en allonger la liste. J’ai la faiblesse de penser, néanmoins, qu’il ne fera double emploi avec aucun autre et que son charme, à son tour, opérera. Ces images, issues d’un proche passé, ne laisseront personne indifférent. Il émane d’elles une douceur d’être dont nous avons encore le goût aux lèvres mais dont la saveur profonde nous échappe chaque jour un peu plus. Il était donc temps de rassembler ces précieux documents que sont devenues les cartes postales d’antan et de transmettre, à travers quelques-unes d’entre elles, le visage de Spa d’il y a trois quarts de siècle. C’était le temps des ombrelles, des fiacres et des premiers tramways électriques. Les derniers romantiques s’en étaient allés mais il était encore des habitants pour se souvenir de la silhouette imposante de Jules Janin, ou du parapluie de Meyerbeer. Sarah Bernhardt avait remplacé Ré-jane; Marie-Henriette avait succédé à Louise-Marie, en attendant que la princesse Clémentine assurât la continuité d’une fidélité jamais démentie chez les grands de ce monde. Cet hommage ira cependant à d’autres: à ces photographes anonymes, peintres de la rue, qui surent fixer à jamais des scènes dont nous comprenons à présent le caractère indispensable. Quelle iconographie pourrait mieux que ces cartes illustrées restituer le climat d’une époque ou la physionomie de certains lieux? Et combien l’on est reconnaissant à leurs auteurs d’avoir été sensibles au pittoresque de la vie quotidienne qui se déroulait sous leur objectif. Agrandies cent fois, beaucoup de ces images figureraient plus qu’honorablement à la cimaise de quelque musée. La joie que j’ai éprouvée à les réunir, à les disposer, cette joie-là, je ne suis pas sûr que les photographes d’aujourd’hui la réservent au chroniqueur de l’an 2000.

Le choix fut difficile et malaisée la décision d’éliminer tel document au profit de tel autre. Chacun d’eux a sa poésie, chacun son charme particulier. J’aurais pu éviter certaines redites, mais comment résister au plaisir de retenir plusieurs fois la place ou la rue Royales, toutes deux animées en permanence? Elles furent photographiées mille fois et mille foisjce fut un tableau attachant. En définitive, les cartes postales médiocres sont rares. Tout le mérite revient [...]
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