livres. lus. approuvés.
Bienvenue chez Bibliomania, le spécialiste en ligne du livre de seconde main
FR  •  NL
Panier
0
1690-1817 Hameau de Peville. Histoire de La Chartreuse
Broché / 88 pages / édition de 1991
langue(s) : français
éditeur : La Chartreuse
dimensions : 240 (h) x 160 (l) x 9 (ép) mm
poids : 265 grammes
DISPONIBLE
très bon état
9,95 EUR
référence : 1017555
Tous les prix incluent la TVA
A Liège, on reconstruit déjà la Citadelle depuis des mois, quand Guillaume 1er'31 ordonne l’édification d’un second fort, “ op de hooghte der Chartreuse nabij de stad Luik”. Par ses arrêtés du 7 novembre et du 25 décembre 1816, le roi prévoit les expropriations et décide le paiement d’indemnités.

Il ne faut pas être grand stratège pour comprendre que seul le plateau de Péville réunit les conditions recherchées pour la défense de la rive droite de la Meuse. En face de la Citadelle, avec laquelle il pourra croiser ses tirs, le nouvel ouvrage commandera aussi la vallée de l’Ourthe, débouché naturel des Ardennes. De tout le Moyen Age, on ne connaît qu’une brève période de fortification du Mont-Cornillon, lorsque le prince-évêque Jean de Flandre, inquiet des visées du duc de Brabant sur les terres voisines du pont d’Amercoeur, fait transformer en 1288 la maison des Prémontrés en forteresse. Trois ans plus tard à peine, les milices des Métiers liégeois la supprimeront définitivement.

Mais c’est surtout la fin du 17e siècle, très fertile en événements guerriers, qui sera vraiment funeste aux Chartreux installés sur le Mont-Cornillon depuis 1357 et aussi aux habitants de Péville! Sur décision de leur prince Jean Louis d’Elderen, les Liégeois sont en effet entraînés dans la guerre de la ligue d’Augsbourg (1688-1697) aux côtés des Coalisés, ennemis du roi de France.

Dès l’automne de 1689, grâce à des corvées de bourgeois d’Amercoeur et de paysans des villages environnants, des fortifications commencent à sortir de terre. Ce premier ouvrage, improvisé, car il utilise les murs du domaine, s’étend du Bouxhay au Chéra, bouleversant ainsi de fond en comble les jardins, les vergers et même le vignoble des religieux. Cependant, au début de juin 1691, le maréchal de Bouffiers n’a aucune peine à s’emparer de la position et, dès le 4, il écrase et incendie, sous le tir de 34 canons et mortiers lourds, plus de mille maisons de la ville.

Le 23 juillet, d’Elderen, soucieux d’éviter un autre désastre à sa capitale, ordonne l’achèvement des travaux qui, à vrai dire, ne progresseront guère pendant des mois. Il faudra attendre la venue, durant l’été de 1692, du lieutenant-général Menno van Coehoorn pour voir se construire autour de la Chartreuse un fort moins étendu et mieux structuré. Le “Vauban hollandais” s’efforcera surtout de faire de Liège une place forte, protégée par des lignes de retranchements successifs et prenant appui sur la Citadelle et la Chartreuse. Formé d'un corps de place à quatre bastions et de [...]
rechercher des articles similaires par catégorie
rechercher des articles similaires par thème: