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Fort Eben Emael. Mai 1940
Broché / 200 pages / édition de 2008
langue(s) : français
éditeur : De Krijger
numéro : 3
ISBN : 9058681564
EAN : 9789058681560
dimensions : 214 (h) x 135 (l) x 10 (ép) mm
poids : 280 grammes
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Tout un chacun en Belgique connaît peu ou prou la catastrophe de la forteresse d’Eben-Emael qui survint dès le premier jour de l’invasion de la Belgique par les Allemands le 10 mai 1940.

Point vital de la ligne de défense fortifiée protégeant la Belgique des invasions venant de l’est, puissant poste avancé de la PFL (la position fortifiée de Liège), ce fort avait coûté une fortune aux contribuables belges lors de son érection dans les années 1930. Concomitamment, le creusement du Canal Albert renforçait cette ligne de défense par une large tranchée anti-char improvisée. Eben-Emael était donc taxé par tous les ‘spécialistes militaires’ de l’époque comme étant ‘imprenable’. Le fort constituait un rempart qui ne pouvait que rebuter tout assaillant potentiel.

C’était sans compter avec les nouvelles tactiques de la guerre-éclair allemande. Le Fall Gelb (plan d’invasion allemand à l’ouest) basait son point fort sur une rapide progression à travers les Ardennes belges. Mais, pour détourner l’attention des alliés franco-britanniques, il fallait pénétrer au cœur de la Belgique, y attirer les forces ennemies, puis les encercler et les détruire. Dans ce cadre, la capture des ponts sur la Canal Albert (permettant une rapide progression) devait être couplée avec la mise hors combat de la redoutable - et redoutée forteresse - dont les canons pouvaient mettre fin à l’avance allemande.

Hitler ordonnera ainsi un coup de main aéroporté. Une centaine de parachutistes du génie amenés par planeurs sur le glacis d’Eben-Emael allait, en quelque vingt-quatre heures, faire exploser casemates et coupoles avant de livrer des combats sporadiques avec une garnison certes supérieure en nombre mais totalement désemparée par cette attaque soudaine et brutale.

Le 11 mai, les Fallschirmjäger (parachutistes allemands) étaient maîtres du terrain et la force blindée allemande allait pouvoir pousser jusqu’à Gembloux.

C’est cette histoire que reconstitue Tim Saunders en se basant tant sur les témoignages des survivants allemands que de quelques membres de la garnison belge.

L’auteur britannique ne se concentre pas seulement sur les combats d’Eben-Emael puisqu’il évoque de même dans un chapitre la capture des ponts tout en mettant ces combats en relation avec la chute de la forteresse elle-même.
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