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La Tapisserie flamande du XVe au XVIIIe siècle
Relié / 384 pages / édition de 1999
langue(s) : français
éditeur : Lannoo
ISBN : 9020938827
EAN : 9789020938821
dimensions : 335 (h) x 260 (l) x 40 (ép) mm
poids : 3150 grammes
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Cet ouvrage a pour but d’offrir une synthèse de l’art de la tapisserie dans les Pays-Bas méridionaux sous l’Ancien Régime, du XVe à la fin du XVIIIe siècle. Ce n'est pas la première tentative du genre. Après les importantes publications de la fin du XIXe siècle (Wauters, Müntz, Thomson, Guiffrey et d’autres) qui culminèrent dans l’incomparable synthèse de Heinrich Göbel (1923), survint, après la Seconde Guerre Mondiale, une nouvelle vague de livres similaires avec, pour nos contrées, des auteurs comme Roger A. d’Hulst (i960), le premier et le plus important, suivi de Dora Heinz (1963 et 1995), Madeleine Jarry (1968) et enfin Joubert, Lefébure et Bertrand (1995). La présente édition tentera de poursuivre la tradition de ces panoramas historiques, tout en tenant compte des nombreuses publications scientifiques parues au cours des dernières décennies. Deux types de publications ont, depuis quarante ans, particulièrement contribué à sortir de l’oubli le genre artistique de la tapisserie : les catalogues des collections permanentes des musées et ceux des expositions temporaires. Ainsi ont-ils donné à cet art la place qu’il mérite auprès du grand public.

La tapisserie n'est donc plus considérée comme le produit d'un artisanat, comme le sont le mobilier ou l’argenterie, mais est devenue, grâce à la richesse de son iconographie et à son originalité artistique, un élément à part entière des «beaux-arts». Même si certains historiens de l'art n’en sont pas encore convaincus, nous pouvons affirmer sans exagérer que l’art de la tapisserie n’est plus une branche annexe de l'histoire de l’art mais qu’il appartient à son courant principal. Des cercles de plus en plus larges se rendent compte aujourd’hui que la tapisserie fut dans nos régions et pendant des siècles l’art monumental par excellence. Comme en outre, et le plus souvent, ces œuvres d’art formaient des cycles, des ensembles de plusieurs pièces ayant les mêmes dimensions, un même style et un même décor illustrant le même thème, on en découvre mieux l’ampleur matérielle et la portée.

Chaque fois que l’on entreprend de tracer les lignes de force de ce genre artistique, on rencontre la même difficulté, celle du commentaire équilibré de ses quatre composantes principales : les tentures existantes et leur iconographie extrêmement variée, les manufactures qui les ont tissées, les artistes qui en ont fourni les modèles aux lissiers et enfin les commanditaires qui ont déterminé le sujet et ont donné à ces séries une fonction précise dans leur intérieur. Ces quatre éléments sont à ce point tributaires les uns des autres qu’il est difficile de les séparer. Lorsqu’on prend comme point de départ les œuvres d’art encore existantes-ce qui est notre cas dans ce livre - on est d’abord confronté au problème de leur genèse. Combien d’éléments, et lesquels (sujets ou compositions), comptait une série déterminée? Qui a créé ces compositions? Qui a tissé la série pour la première fois? Disposons-nous de textes d’archives et/ou de modèles la concernant? Force est alors de constater que la très grande majorité des séries conservées sont incomplètes, que dans de nombreux cas on ne sait rien ou presque rien des artistes qui les ont dessinées et bien peu de choses des manufactures qui les [...]
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