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Saint-Hubert : le patron de l'Ardenne, l'Abbaye, la Basilique
par M. Dessoy
Broché / 64 pages / non daté ou dépôt légal à parution
langue(s) : français
éditeur : A compte d'auteur
dimensions : 221 (h) x 155 (l) x 4 (ép) mm
poids : 130 grammes
DISPONIBLE
très bon état
6,95 EUR
référence : 1015862
Tous les prix incluent la TVA
Saint Hubert apparaît pour la première fois dans l’histoire au moment où il prend possession du siège épiscopal de Tongres - Maestricht, que l’assassinat de saint Lambert a laissé vacant.

La date elle-même de son élévation à cette dignité est fort discutée mais on la place d’ordinaire au début du VIIIe siècle.

Le diocèse qui lui échoit est fait de régions aussi différentes que la Campine, le Brabant, le Condroz et l’Ardenne. Il est, de plus, extrêmement étendu, de Bois-le-Duc en Hollande à Givet en France et à Wiltz au Grand-Duché de Luxembourg.

Ses habitants, pour la plupart, ne sont guère sortis du paganisme : leurs mœurs sont fort grossières et les pratiques superstitieuses fort répandues.

C’est ainsi que le premier biographe du nouvel évêque nous le représente parcourant son immense diocèse, prêchant la bonne nouvelle sans se lasser, mais ne reculant pas devant des exécutions spectaculaires de faux dieux. Il fait briser leurs statues, les brûle et les réduit en cendres, parce que certains leur attribuent un pouvoir maléfique. Vis-à-vis de ceux qui s'obstinent, il n’y va pas de main morte et une pénitence de trois ans les amène à résipiscence. On ne badine pas quand il s'agit du salut éternel !

Les Liégeois saluent en saint Hubert le fondateur de leur ville et ils l’ont choisi, à juste titre, pour patron. C’est en effet grâce à lui que Liège — simple village des bords de la Meuse — a évincé les anciennes résidences épiscopales, Tongres et Maestricht.

On se perd en conjectures quand il s’agit des raisons qui ont amené Hubert en cet endroit et à y transférer, quelques années plus tard, le corps de son prédécesseur Lambert, qui lui doit ainsi le culte dont il est l’objet depuis lors.

Le motif qui paraît le plus plausible, c’est qu’Hubert voulut se soustraire, en s’éloignant, à l’emprise du pouvoir temporel, souvent fort tracassier.

Vous dire ce que fut l’épiscopat de saint Hubert dépasse nos moyens d’information. Nous n’avons qu'une source, sa vie écrite par un clerc de son entourage qu'on a appelé « le nageur », à cause d’un épisode de son récit. Nous ne sommes, d’ailleurs, pas mieux informés sur les faits et gestes des autres grands évangélisateurs du pays.
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