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L'impressionnisme et le fauvisme en Belgique - Het impressionisme en het fauvisme in België
« Catalogue d'exposition - Catalogus »
Broché / 320 pages / édition de 1990
langue(s) : français, néerlandais
dimensions : 290 (h) x 244 (l) x 30 (ép) mm
poids : 1950 grammes
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Depuis les années 1880 et jusqu'à 1920 environ, période que recouvre la présente exposition, la Belgique fut véritablement un carrefour des arts, de la peinture surtout.

Sous la direction éclairée d'Octave Maus, avocat, homme de lettres, mélomane et collectionneur, le Groupe des XX, fondé en 1883, et La Libre Esthétique, prenant le relais en 1894, invitèrent de nombreux artistes étrangers — français principalement — à exposer avec eux à Bruxelles, aux salons annuels qu'ils organisaient au Palais des Beaux-Arts, actuel Musée d'Art Ancien.

C’est ainsi que nos artistes découvrirent les impressionnistes Monet, Renoir, Sisley, les néo-impressionnistes Seurat et Signac, les postimpressionnistes Gauguin, Cézanne, Van Gogh, Toulouse-Lautrec, les fauves Matisse, Marquet, De-rain, Vlaminck, etc. Le portraitiste anglo-américain Whistler fut sollicité également et, plus tard, l'expressionniste allemand Nolde, tandis que le Hollandais Toorop, les Français Signac et Rodin, ainsi que l'Espagnol de Regoyos, devinrent même membres des XX.

Aux expositions de La Libre Esthétique, la participation d'artistes étrangers était à ce point importante que le critique français Gustave Geffroy a pu dire à l'époque: «Ce n'est pas d'art belge qu'il s’agit, mais d'un commencement d'art européen en Belgique, d'un rendez-vous donné dans une grande ville aux différentes formes de pensée qui parcourent le monde civilisé...»

Le rayonnement de notre peinture à l'étranger fut considérable également, entre autres à Berlin, Weimar et Otterlo, grâce à Henry Van de Velde — d'abord peintre et membre des XX, ensuite architecte, qui travailla dans ces différentes villes, y organisa des expositions et y suscita des acquisitions: en Finlande aussi, par le truchement de Willy Finch, qui y introduisit le néo-impressionnisme, sans oublier Paris où les artistes belges exposèrent souvent, notamment aux indépendants.

Nous assistons alors à une révolution artistique profonde, dont les adeptes ont en commun le culte de la lumière et du plein air et revendiquent l'interprétation libre de la nature ainsi que l'abandon de tout conformisme académique.

Tout en continuant l'ouverture internationale entreprise par Octave Maus, la Galerie Giroux, qui ouvrit ses portes à Bruxelles en 1912, centra son action principalement sur les peintres fauves, français et belges, et montra également les nabis, les expressionnistes allemands et les cubistes français.

La capitale belge fut le théâtre d’un chassé-croisé d’influences diverses, dont nos artistes bénéficièrent sans nul doute: c'est le triomphe de l'impressionnisme au sens large, celui-là même que nous célébrons aujourd'hui, des précurseurs [...]


Tijdens de periode van 1880 tot ongeveer 1920 die het voorwerp van deze tentoonstelling uitmaakt, was Belgiè een waar trefpunt voor kunstenaars, vooral voor schilders. Onder de kundige leiding van Octave Maus, advocaat, letterkundige, muziekliefhebber en verzamelaar werden talrijke buitenlandse — vooral Franse — kunstenaars uitgenodigd, eerst door de in 1883 opgerichte Groupe des XX en later door La Libre Esthétique die in 1894 de fakkel overnam. Ze namen deel aan de jaarlijkse tentoonstellingen die in het Brusselse Paleis voor Schone Kunsten, het huidige Museum voor Oude Kunst, werden ingericht.

Zo ontdekten onze kunstenaars de impressionisten Monet, Renoir en Sisley, de neo-impressionisten Seurat en Signac, de post-impressionisten Gauguin, Cézanne, Van Gogh en Toulouse-Lautrec, de fauvisten Matisse, Marquet, Derain, Vlaminck, enz. Ook de Engels-Amerikaanse portretschilder Whistler werd gevraagd en, later, de Duitse expressionist Nolde; de Nederlander Toorop, de Fransen Signac en Rodin evenals de Spanjaard de Regoyos werden zelfs leden van de XX.

Op de tentoonstellingen van La Libre Esthétique was de deelname van buitenlandse kunstenaars dermate belangrijk dat we van de hand van de toenmalige Franse criticus Gustave Geffroy kunnen lezen: 'Het gaat niet zozeer om Belgische kunst, maar om het begin van een Europese kunst, een ontmoeting in een grote stad van de verschillende gedachtenstromingen die de beschaafde wereld doorkruisen...' Onze schilderkunst kreeg ook in het buitenland ruime bekendheid. Zo was er de voormalige schilder, lid van de XX en latere architect Henry Van de Velde die met name in Berlijn, Weimar en Otterlo werkte en er ook tentoonstellingen inrichtte en schilderwerken liet aankopen; Willy Finch maakte het neo-impressionisme bekend in Finland en verschillende Belgische kunstenaars exposeerden vaak in Parijs, ondermeer bij de indépendants.

De aanhangers van deze ware artistieke revolutie hebben vooral de aanbidding van het licht en van de openlucht in gemeen, en ze eisen het recht op om vrijuit de natuur te interpreteren, los van elke vorm van academisme.

Met dezelfde openheid van geest van een Octave Maus opent de Brusselse Galerie Giroux in 1912 haar deuren voor zowel de Franse als de Belgische fauvisten evenals voor de nabi's, de Duitse expressionisten en de Franse kubisten.

De Belgische hoofdstad vormde het decor voor een wisselend spel van verschillende invloeden die ongetwijfeld onze kunstenaars ten goede kwamen; het zou, van de voorlopers over de impressionisten, de neo-impressionisten en de luministen tot de fauvisten tot een ware triomf van het [...]
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