L’incendie est un fléau qui frappe les villes comme les campagnes. La Terre de Saint-Hubert en a fait la triste expérience au XVIIIe siècle : la ville elle-même se transforma en un amas de décombres en 17351, des forêts et des villages furent réduits en cendres, totalement ou partiellement. En cause, les modes de construction et l’insécurité.
Au lendemain de la destruction des 260 maisons du centre urbain de Saint-Hubert dans la soirée du 20 août 1735, l’abbé de Saint-Hubert, Célestin De Jongh, constate qu’à l’exception de trois ou quatre maisons bâties en pierre, “toutes les maisons, granges, escuries y estoient construites de bois. Une partie des devants ou faces de maisons estoient revestues d’ardoises clouées sur des lattes, une autre partie vestue de simples lattes sans ardoises. Tous les volets ou entredeux [murs de pignon} estoient de bois depuis le haut [...]
d'autres ouvrages de Jean-Marie Duvosquel
rechercher des articles similaires par catégorie
rechercher des articles similaires par thème: