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Le charbon a mauvaise mine... ou La mangeuse d'hommes
Broché / 154 pages / édition de 2005
langue(s) : français
dimensions : 240 (h) x 160 (l) x 12 (ép) mm
poids : 300 grammes
DISPONIBLE
très bon état
12,95 EUR
référence : 1015387
Tous les prix incluent la TVA
Les ouvriers mineurs furent, on l’oublie trop souvent, parmi les principaux artisans de l’essor industriel de la Belgique et singulièrement de la Wallonie à la fin du XIXème siècle, au point de porter le pays au rang de troisième puissance industrielle mondiale et de lui faire connaître un prospérité évidente. Celle-ci profitait surtout à la bourgeoisie qui dut cependant, sous la pression des luttes ouvrières, améliorer la situation matérielle des travailleurs.

Dans son nouvel ouvrage, Claude GERLACHE a le grand mérite de sortir les mineurs, ces “damnés de la terre”, de l’oubli qui s’installe. Il sait de quoi il parle, il a connu la mine, et, plus tard, en tant que fonctionnaire au Fonds des maladies professionnelles, il a pu mesurer les ravages de la silicose. Il en est meurtri. Sa plume tremble et s’indigne. Un rappel bien nécessaire, d’autant plus qu’ il n’existe guère de témoignages directs de cette dure réalité. Les “gueules noires” deviennent plutôt matière à un folklore parfois larmoyant, déplorant les grandes catastrophes, la main de la fatalité invoquée un peu facilement. On ne peut se limiter à quelques belles chansons.

L’auteur, après quelques considérations sur l’aspect géologique, évoque l’histoire de l’exploitation de la houille, mais décrit avec minutie et émotion les réelles conditions de travail et de vie de ce métier dur et éprouvant.

On apprend ainsi que le charbon de terre, connu depuis très longtemps, fut exploité dans nos régions dès le XIIème siècle, de manière artisanale lorsqu’il affleurait du sol.

Rapidement, les besoins de l’exploitation exigèrent l’apport de capitaux, l’appel aux investisseurs à la recherche de profits, aux lois d’airain du capitalisme, oubliant que la vie est le plus grand de tous les biens. Ce sont les mineurs qui ont payé le prix: vie, sécurité, santé.
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