Jamais deux sans trois ! Après les deux premiers tomes du Best Tof qui ont rencontré un égal succès auprès des Bruxellois et des amateurs de ce dialecte si savoureux, revoici Joske Maelbeek, cette fois-ci seul à bord pour un troisième recueil de textes. Dans le volume que vous allez lire, Joske prouve qu'il est et reste non seulement un brillant fabuliste mais qu'il peut aussi livrer une autobiographie (de mijoleur invétéré) en treize chapitres ainsi que des pensées à caractère « philosophique ». Il feint de s'y dissimuler derrière son «Peiter» mais tout le monde aura compris que ce pseudo-peiter n'est qu'un avatar de Joske. Ainsi, s'il est le seul signataire de ce troisième volume, il nous livre trois facettes de ses talents.

Et si l'on ajoute que c'est Louis-Michel Carpentier qui illumine ce troisième opus de ses dessins irrésistibles, tandis que Georges Lebouc s'occupe de la préface avec la rigueur et l'enthousiasme qui le caractérisent, on comprendra que le chiffre trois est vraiment la clé de cet hymne à la zwanze bruxelloise.