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Waterloo, le village des paveurs
par Collectif
Broché / 26 pages / édition de 1996
langue(s) : français
dimensions : 297 (h) x 212 (l) x 5 (ép) mm
poids : 100 grammes
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Un certain Waterloo s’estompe dans les mémoires. Celui des hameaux, par-ticularistes, que séparaient de vastes espaces champêtres. Celui des longues rues pavées de têtes de romain. Un village de maçons et de cabaretiers, de briquetiers et de savonniers...Mais avant tout, le village des paveurs!

L’origine, ici, de cette tradition de métier est antérieure à 1700. Elle s'amplifie au XVIII siècle avec la création des premières chaussées de grande communication: davantage encore au siècle suivant où parmi les paveurs à l’ouvrage sur les routes du Hainaut, de Picardie et de Flandre se trouvent souvent des natifs du Roussart (Joli Bois) et du Chenois.

Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu'au blason populaire, qu'il ait ou non jamais manié le typique martia, le natif de Waterloo est catalogué: c’est un Paveû! De même un Kasseier en pays flamand.

Le savoir-faire de nos ouvriers les fait embaucher pour de longues campagnes laborieuses en Allemagne, en France, en Bohème! Jusqu'en Russie et en Egypte!

Mais quels sont-ils, ces hommes rudes et simples, mains et traits tannés par le soleil et les intempéries, à la démarche voûtée d'avoir été cassés en deux, sur la route, douze heures durant?

Les hommes passent mais les patronymes se répètent: Minne, Nicaise, Lacroix, Pierre, Dury, Glibert, Randoux, Siroul, Hancq, Veny, De Winkelair, Mattheys, Voussure et bien d’autres! Des familles qui ont fourni des générations de paveurs, comme aussi une flopée d’entrepreneurs de travaux routiers.

Loin de n’être que les acteurs d’une simple composante à coloration folklorique de la chronique locale, ils contribuèrent largement à forger la prospérité de l’actuelle commune.

En leur mémoire, aujourd’hui, c’est l'évocation d'une épopée sociale rassemblant des morceaux éparpillés par le temps. Des paysages, les rues du village y font revivre l’athmo-sphère dans laquelle ils vécurent. Avec un brin d’approche sociologique, ün regard ou le respect l’emporte sur l’attendrissement suscité par des photographies à nos yeux surannées, la plupart inédites et issues d’archives familiales. Des épreuves de qualité inégale, travaux d'artisans anonymes qui n’avaient pas le génie d’un Doisneau ou d'un Cartier-Bresson mais qui touchent aussi sûrement par leur contenu humain, affectif, voire par la gaucherie même de modèles appliqués certes mais peu habitués à poser pour le photographe.

L'ensemble est présenté avec un souci d'éviter au tant que faire se peut la convention et le didactisme.

L’occasion d’une exploration dans le temps sur son lieu de vie qui fascinera le néo-waterlootois. L'occasion d’un retour aux sources pour l’habitant de souche, tant pour l'un que pour l’autre, un plaisir égal et un déplacement qui en vaut la peine!

L’exposition s’inscrit dans le cadre de la célébration du bicentenaire de l'autonomie waterlootoise!
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