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Le Vieux Bruxelles : Les portes (31 planches)
par Collectif
Broché / 31 pages / édition de 1908
langue(s) : --
dimensions : 301 (h) x 224 (l) x 7 (ép) mm
poids : 415 grammes
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31 planches sous chemise.

De tout temps, la porte fut la baie qui permet de livrer passage, de pénétrer dans la chaumière comme dans le château, dans la maison du bourgeois comme dans le palais du prince ou dans le temple du Seigneur.

Au cours des siècles, la porte ou Yhuis, ainsi qu’on l’appela longtemps, subit une évolution parallèle à celle des mœurs et à celle de l’architecture. Simple, solide et souvent rébarbative au moyen âge, la porte s’humanisa, si l’on peut dire, à la Renaissance, s’alourdit sur la fin de celle-ci, devint aimable et accueillante avec le XVIIIe siècle et finit par être tout à fait confortable aux temps modernes.

Au moyen âge, la porte jouait un rôle infiniment plus sérieux que de nos jours. A cette époque d’insécurité et de méfiance perpétuelles, la fermeture du logis, que l’occupant fût riche ou qu’il fût pauvre, avait une importance que notre temps ne songe plus à lui attribuer.

On sait de quel appareil formidable : pont-levis, herses, chaînes et barres de fer, étaient armées les portes de villes ou de châteaux forts.

A l’intérieur des villes — et notre vieille cité brabançonne n’échappa pas à cette règle — les portes des maisons, bourgeoises ou patriciennes, participaient plus ou moins de ces moyens de défense. Elles étaient généralement étroites et disposées de façon à rendre difficile l’accès de la demeure. De dimensions réduites (i mètre à i m. 5o de largeur sur 2 mètres à 2 m. 5o de hauteur), elles ne pouvaient livrer passage qu’à une seule personne à la fois. Cette entrée, qui le plus souvent donnait directement de la rue dans la salle principale du rez-de-chaussée, devait être facile à clore, à barricader et à défendre. Ne fallait-il pas, en ces temps de transes continuelles, s’entourer de toutes les précautions possibles pour assurer sa tranquillité et son repos ?

Pendant les XIIIe et XIVe siècles, la période des ducs de Brabant, l’architecture des portes bruxelloises fut extrêmement simple : point ou peu de sculptures; une ouverture surmontée d’un arc en plein cintre (ou en anse de panier) avec larmier mouluré; d’autres fois, une baie ogivale ou même rectangulaire, à arêtes rabattues ou à chanfreins plats ou incurvés; rarement, une archivolte en tiers-point au nu du mur, surmontant un linteau et formant ainsi une sorte de tympan; enfin, à quelques maisons cossues, aux steenen des nobles, une archivolte à claveaux, au tympan trilobé, l’arc reposant sur des colonnettes à chapiteaux à crochets.

Au XVe siècle, la période bourguignonne, l’arc en accolade (ou en accent [...]
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