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La Maison du Meunier à Rouge-Cloître : Une maisonnette à l'ombre de Soignes
par Collectif
« Catalogue d'exposition au Château de Trois-Fontaines du 14 avril au 13 mai 1984 »
Plaquette / 16 pages / édition de 1984
langue(s) : français
dimensions : 210 (h) x 155 (l) x 1 (ép) mm
poids : 45 grammes
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A un kilomètre de Trois-Fontaines, en descendant vers Rouge-Cloître par un sentier charmant, s'élève un petit bâtiment connu de vue par les Bruxellois de plus en plus nombreux qui fréquentent l'endroit : amoureux, pêcheurs, promeneurs, artistes, enfants et personnes d'âge.

Ailleurs aussi, la maison est bien connue par les représentations si nombreuses qui en ont été faites. Malgré les disgrâces de l’âge, c'est une des maisons de Belgique qui a servi le plus souvent de modèle aux artistes : peintres, dessinateurs, photographes, graveurs. Bien que la foule des "peintres du dimanche" disparaît peu à peu, la maison reste un modèle à reproduire. Quelquefois, au printemps, les élèves d’une classe de dessin l’entourent. Les auteurs d'un livre monumental (i) la choisirent jadis parce qu'elle est représentative de la construction rurale en Brabant aux siècles passés. Elle a paru plus d’une fois à la télévision.

Par son caractère romantique, elle a tenté aussi littérateurs et poètes.

C'est une toute petite maison, fort modeste, que construisirent jadis les religieux de Rouge-Cloître pour y loger leur frère meunier. Elle s'élève en contrebas de l'étang et du jardin que ciêture en grande partie le mur d’enceinte. Elle respire dans le bruit de la chute d'eau. Il n'y a pas de cave et l'étage, c'est le grenier.

Elle plaît par son harmonie, par ses proportions inspirées du "nombre d'or" si cher à nos ancêtres. Les matériaux qui la composent sont anciens, nobles. Les rampants des pignons sont en briques, la toiture en ardoises. Les pierres blanches de la façade - peut-être proviennent-elles de la carrière proche découverte si opportunément par les religieux en 1396 - restent belles, bien que des oiseaux effrontés y creusent de petites excavations. Les murs intérieurs, en briques espagnoles rouge-orange, ont dû être cimentés ou tout au moins plafonnés car ils tombaient en poussière ne laissant entier qu'un ciment extraordinairement dur à base de farine. Les poutres apparentes sont en chêne massif, les carrelages usés, d'un rose profond.
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