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Les origines de la démocratie chrétienne en Belgique
Broché / 240 pages / non daté ou dépôt légal à parution
langue(s) : français
dimensions : 240 (h) x 152 (l) x 14 (ép) mm
poids : 360 grammes
DISPONIBLE
très bon état
haut et bas du dos légèrement abîmés
5,95 EUR
référence : 1013666
Tous les prix incluent la TVA
Le contenu de ce livre répond à son titre : « Les origines de la démocratie chrétienne en Belgique ».

Le lecteur assiste à l’éclosion et au développement de cette application du catholicisme social au régime dit capitaliste. L’étude s’arrête à la première guerre mondiale, après un quart de siècle de « démocratie chrétienne ».

Aux sources écrites ont été joints les renseignements puisés dans les conversations et les souvenirs des derniers survivants de cette période héroïque. Les nombreuses initiatives locales et régionales ont pu être concentrées dans une vue d’ensemble du mouvement, qui est bien plus étendu qu’on ne se l’imagine d’habitude.

Ce mouvement de la démocratie chrétienne, en effet, ne se borne pas seulement au mouvement ouvrier chrétien, mais comprend aussi le mouvement parallèle agricole, le mouvement artisanal et même le mouvement chrétien correspondant des classes patronales de la grande industrie et des classes dirigeantes en général. Le catholicisme social de la fin du XIXme siècle et du début du XXme embrasse la réforme sociale chrétienne dans toutes les classes qui, complémentaires et solidaires, poursuivent leurs buts particuliers d’amélioration progressive en fonction du bien commun. Il en fut ainsi non seulement en Belgique, mais dans tous les pays « capitalistes » de l’Occident européen où le catholicisme est pratiqué, sinon par la majorité des habitants, du moins par de fortes minorités.

Si, à l’origine, l’effort du catholicisme social a pour principal objectif l’amélioration de la condition des ouvriers de la grande industrie, c’est en raison de leur situation particulièrement malheureuse. C’est par cette classe sociale que la réforme commença son œuvre tant en Belgique qu’à l’étranger.

Aujourd’hui, on peut embrasser le développement du mouvement ouvrier chrétien dans son ensemble et dans son histoire. On constate que, si la Belgique fut une des dernières nations européennes capitalistes à entrer dans le mouvement réformateur chrétien — après l’Allemagne de Ketteler et de Hitze, après l’Autriche-Hongrie de Vogelsang et de Lichtenstein, après la Suisse de Decurtins et de Mermillod, après la France d’Albert de Mun et de la Tour du Pin — elle ne tarda pas à rejoindre ses modèles et ses émules, à les dépasser même. Si bien qu’aujourd’hui, après soixante ans d’efforts, deux [...]
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