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Les noms des personnes dans la prévôté de Virton au moment du dénombrement des feux en vue de l'aide à accorder à Charles le Téméraire en 1472
Plaquette / 16 pages / édition de 1942
langue(s) : français
éditeur : Le Pays Gaumais
dimensions : 230 (h) x 153 (l) x 1 (ép) mm
poids : 20 grammes
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En 1941, M. J. Vannérus a publié (1) le dénombrement, fait en 1472, des feux de la ville d’Arlon avec ses bourgeois forains, des ville, prévôté et châtellerie de Chiny et de leurs dépendances, des ville et prévôté de Virton, de la seigneurie de Latour, de la seigneurie de Mont-quintin, du comté de Laroche et du comté de Salm (2). Suit également le relevé des ménages de la ville de Luxembourg en 1482.

Comme M. Vannérus l’a montré, ces listes sont les plus anciens renseignements statistiques et les premiers relevés nominatifs pour le Luxembourg roman. Avec raison, l’auteur a esquissé aussi toute l’importance de ces documents du point de vue de l’anthroponymie et de la dialectologie.

Dans le précédent bulletin, notre collègue M. Walraet apprécie ce dénombrement plus spécialement sous l’angle de l’histoire. Nous voudrions quant à nous, à l’aide du recensement publié par M. Vannérus, étudier la question des noms de personnes, au quinzième siècle, dans la prévôté de Virton.

On sait que le peuple qui le premier a connu le système onomastique le plus stable est le peuple romain. Tout citoyen romain portait primitivement un prénom et le nom de sa « gens » ou famille au sens très large du mot, constituée par tous les individus remontant à un ancêtre commun. Peu à peu, les « gentes » se subdivisèrent en branches et, dès avant l’époque classique, chaque branche ou famille au sens plus restreint du mot ajouta aux deux noms de ses membres un surnom (cognomen) tiré d’une particularité physique ou morale de son chef. Parfois, l’individu prend encore un autre surnom, « agnomen » ou « cognomen e vir-tute », conquis à la suite de l’un ou l’autre de ses exploits et l’exemple plus que banal est celui de Publius Cornélius Scipio Africanus. Si le prénom est abrégé dans les inscriptions, chose rendue possible par l’existence d’une trentaine seulement de prénoms romains et la facilité d’une [...]
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