Il y a dix ans, nous avons fait halte à Theux; nous avons passé la nuit Tectis in palatio regio, et nous devions, à l’aurore, visiter le vieux bourg, son antique église et les mystérieuses ruines de Franchimont. En glanant, nous avions ramassé une grosse gerbe de souvenirs sur Theux, cette terre classique de l’archéologie, et nous n’avons pas tout-à-fait renoncé au plaisir de publier un jour ses intéressants et curieux records, mais particulièrement celui de 1431.

Une monographie consciencieuse de son église a vu le jour, et ce n’est pas ici le lieu de nous livrer à une critique littéraire. Enfin Franchimont, avec ses poétiques légendes, son nimbe radieux, ses grandes ombres du Sanglier des Ardennes, de Charles-le-Téméraire, ses sièges, ses [...]