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Raid sur la Générale
par Collectif
Broché / 152 pages / édition de 1988
langue(s) : français
éditeur : L'Echo de la Bourse
dimensions : 274 (h) x 201 (l) x 8 (ép) mm
poids : 360 grammes
DISPONIBLE
très bon état
26,95 EUR
référence : 1013487
Tous les prix incluent la TVA
L’été dernier, la Bourse est le théâtre de transactions volumineuses sur la part de réserve de la Société Générale de Belgique.

L’euphorie boursière étant à son comble, personne ne s’émeut vraiment, du moins pas tout de suite. L’étranger quitterait des marchés jugés trop chers et s’intéresserait de plus en plus aux valeurs belges, particulièrement attrayantes à ce moment : une explication plausible.

Au fil des semaines, les paquets de Réserve échangés atteignent une ampleur telle que le doute n’est plus permis : à défaut de pouvoir l’identifier, on dira qu’un « raider masqué » cherche à s’assurer une position significative, sinon de contrôle, au sein de l’actionnariat de la Générale.

La direction du premier holding du pays recrute alors des « amis » pour élargir le cercle de ses actionnaires stables et, en septembre, une assemblée extraordinaire entérine une augmentation de 20 milliards de francs du capital autorisé du groupe. Après quoi, les dirigeants de la rue Royale poussent un ouf de soulagement. Le capital est verrouillé. N’y entrera pas qui veut sans leur agrément...

... A ceci près que quelqu’un s’y trouve déjà, et poursuit inlassablement le renforcement de sa position. Un dimanche de janvier (beau jour ou jour sombre, selon le point de vue où l’on se place), il se manifeste ouvertement. Carlo de Benedetti annonce à René Lamy qu’il a acquis 18,6 % du capital de la Générale et qu’il compte majorer encore sa participation à concurrence de 15 % par voie d’OPA.

Commence alors la crise qui défraye la chronique depuis des semaines. La Générale tente de se défendre en mettant en œuvre l’outil que lui ont fourni ses actionnaires : elle augmente le capital. Le tribunal de commerce conteste. La Commission bancaire hésite. André Leysen bat le rappel de ses « amis » pour « ancrer » la Générale en Belgique. Faute de consensus, le patron de Gevaert se désiste... Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Va suivre encore une longue théorie de rebondissements et de coups de théâtre. On a l’impression de lire un roman à suspense. Mais ce n’est pas de la fiction.

L’« Affaire », comme on dit aujourd’hui, fera assurément date dans les annales de l’histoire économique de la Belgique.

L’Echo de la Bourse l’a suivie au jour le jour, de manière neutre et objective. Il a pratiqué ce qu’on appelle un journalisme de terrain, à chaud. Ceci s’est traduit par la publication de dizaines d’articles qui constituent une somme. Un témoignage.

A ce titre, et dans cet esprit, ces articles sont présentés ici comme un feuilleton relié. Le contenu de cette brochure n’est donc pas une œuvre littéraire. Il reflète l’« Affaire » au quotidien, exactement comme elle a été vécue, du matin au soir, par des journalistes sur la brèche. En particulier par Martine Maelschalck, qui est l’auteur de la plupart de ces « papiers ». Mais aussi par plusieurs autres rédacteurs de notre journal, qui ont prêté main forte lorsqu’il le fallait.
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