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Segnia hors-série n°13 : Années d'incertitude
par Collectif
Broché / 52 pages / édition de 2016
langue(s) : français
collection : Hors-série
numéro : 13
dimensions : 297 (h) x 210 (l) x 4 (ép) mm
poids : 245 grammes
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« Mon histoire commence à Philadelphie (Pennsylvanie) et se conclut à Atlantic City (New Jersey), dans les installations de l’Année US connue sous le nom de Thomas M. England General Hospital. Avant la guerre, c’était un hôtel, le Chalfont-Haddon Hall et, de nos jours, c’est devenu un casino. »

« Mes voyages outre-mer avec les forces armées des États-Unis durant le second conflit mondial m’ont conduit en Algérie, en Tunisie, en Sicile, en Angleterre, en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. J’ai eu la chance d’être toujours affecté à la fameuse 2e Division Blindée « Hell on Wheels », une unité de premier ordre. J’ai servi dans le premier peloton de la Compagnie de Reconnaissance du 66e Régiment blindé, le plus ancien de l’Armée des États-Unis. Les rapports des pertes subies par la Compagnie totalisent un nombre impressionnant de pages. Notre boulot était dangereux et souvent mortel. Il semble que les officiers supérieurs nous trouvaient toujours quelque chose à faire : lorsque nous n’étions pas en reconnaissance, ce pour quoi nous étions entraînés, nous servions comme fantassins. »

« Nos véhicules étaient légèrement blindés et armés parce que la rapidité et la mobilité étaient nos deux atouts. Nous devions fournir des renseignements sur l’ennemi, engager leurs unités de même type, éliminer leur infanterie d’accompagnement et briser leurs lignes d’approvisionnement. Nous étions parfois utilisés comme leurre pour forcer l’ennemi à révéler ses positions. Personne n’était volontaire pour les unités de reconnaissance et personne n’enviait ceux qui y étaient assignés. »

« Si je parle de ma guerre, c’est pour ma famille et pour mes amis proches, pas pour crâner ou passer pour un héros. Je ne considère pas avoir été un héros. Les héros, ils reposent dans une tombe sous une croix ou une étoile de David en marbre blanc. »

« A plusieurs reprises je suis retourné sur les champs de bataille. J’y étais en terrain familier et je me souvenais des combats et des hommes qui y sont tombés, blessés ou tués. Je me suis fait beaucoup d’amis durant ces séjours et j’ai beaucoup parlé des événements de ces années de combats, avec des civils et des militaires. Ce furent des expériences très enrichissantes. »
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