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Un siècle de vie à... Saint-Georges, Hier et aujourd'hui
Broché / 72 pages / édition de 2010
langue(s) : français
dimensions : 297 (h) x 210 (l) x 11 (ép) mm
poids : 530 grammes
DISPONIBLE
très bon état
8,95 EUR
référence : 1012173
Tous les prix incluent la TVA
Saint-Georges doit son origine à Ode, fille d’un prince mérovingien qui après la mort de celui-ci décida en 688 de notre ère de se fixer en Belgique où elle avait de nombreuses propriétés.

Elle fonda alors le village d’Amay qu’elle dédia à Saint-Georges qui était un jeune centurion romain et martyr, fort en honneur à cette époque.

Un jour de promenade, elle s’égara dans les forêts et zones marécageuses de nos contrées, elle monta alors sur un monticule et fit le vœu d’y bâtir une chapelle si elle parvenait à retrouver son chemin.

Son vœu étant exaucé, elle fit construire un oratoire en l’honneur de Saint-Georges, patron de son église d’Amay ; dorénavant, cet endroit s’appela Saint-Georges. Le temps s’écoula et une petite agglomération prit naissance et se développa assez rapidement.

La population grandissant, l’oratoire se faisait vieux, il fallut donc envisager son remplacement ; c’est alors que fut bâtie vers le XIIe siècle l’église romane dont il ne subsiste plus aujourd’hui qu’une tour remaniée au fil des différentes époques.

La première graphie du nom « Saint-Georges » se trouve sur la pierre qui était encastrée dans le mur de l’église de Saint-Georges et qui portait l’inscription « SGEOR » pierre datant donc de l’époque carolingienne. En 1193, l’inscription « de sancte georgie » se retrouve dans une charte de la collégiale Saint-Paul de Liège.

Sous l’ancien régime, le village s’appelait « Saint-George-en-Hesbaye » (sans 's' final) ; ce nom a été donné à toute la commune dont le nom officiel n’a jamais été que Saint-Georges.

Au début de l’instauration du service postal, le courrier venant par la Meuse était acheminé à Engis, commune voisine, c’est sans doute par commodité que les services de la poste auront décidé à l’époque d’ajouter « sur Meuse » à côté de Saint-Georges.

Les archives de l’église de Saint-Georges parlent d’un prêtre qui occupait les fonctions de curé de la paroisse et ce vers 1430.

En 1624, Nicolas de Hassembourg, un autre curé de Saint-Georges, fit construire une chapelle adossée à la tour et qui devait renfermer sa sépulture.

Une pierre datée de 1707 et encastrée dans la tour indique qu’une restauration a été effectuée par le curé Germain Coomans, mort le 29 mai 1750.

Celui-ci a donné à l’édifice les proportions actuelles, l’église à 120 pieds de long sur 50 pieds de large, la tour n’étant pas comprise.

La tour carrée plus ancienne que l’église mesure 18 pieds de long sur 25 de large et environ 80 de hauteur, ses murs sont très épais, cependant ses angles ont dû être réparés en 1840 et probablement aussi en 1644 comme en témoigne une pierre mentionnant « St-Georges 1644 ».

Avec l’arrivée de la Réforme et de la Renaissance, l’édifice fut complètement transformé, la tour consolidée par des angles en pierre de taille et des tirants, le reste de l’édifice fut démoli et rebâti dans le style de l’époque.

Vers 1790, l’église fut de nouveau restaurée par le curé Pas-que Martin et en 1861 par Hubert François Joseph qui fut le premier doyen, il mourut en 1873.
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