Waremme et la Hesbaye environnante ont connu des moments à la fois dramatiques et exaltants, en ces mois d’août et de septembre 1944.

Hubert Laby avait dix ans à peine à l’époque.

Il en a conservé des souvenirs inoubliables qui continuent à meubler à vif ses sensibilités.
Un demi-siècle plus tard, il a voulu en reconstituer la trame. On est frappé par la minutie de la recherche et le souci d’une relation fidèle et objective, au travers des textes, qu’ils soient narratifs ou scientifiques ; à titre d'exemple, la description des avions de combat de la guerre 40-45 est un apport à l’évolution technologique qu’a connu ce secteur.

Mais, c’est bien entendu, les comportements humains, dans une période cruciale de notre histoire qui en est l’expression la plus attachante : mélange étonnant de tragédie et de courage, de douleur et d’abnégation.

Nous revivons, avec émotion, le sort des victimes des bombardements, les périlleux exploits et les sacrifices des combattants, résistants, prisonniers de guerre, politiques, déportés et réfractaires.

Dans les luttes clandestines qui furent menées, il faut, rappeler aujourd'hui que quelles qu’étaient nos références idéologiques ou religieuses, nous étions "frères et soeurs" dans les mêmes épreuves.

C’était une préfiguration d’un consensus que nous n’oublions pas et dont Waremmiens et Hesbignons sont les gardiens.

Il y avait chez nous tous une invincible espérance de liberté et de

justice.

C’est un grand moment de notre vie que vint combler la libération de notre patrie.