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Mémoire de la Grande Guerre à Durbuy
« 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale »
Broché / 366 pages / édition de 2014
langue(s) : français
dimensions : 210 (h) x 148 (l) x 21 (ép) mm
poids : 486 grammes
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Le 29 juillet 1914, comme tant d’autres, mon grand-père Remy Bontemps quitte son village de Houmart: il a reçu l’ordre de rejoindre d’urgence le fort d’Evegnée, pour une guerre qui allait durer pour lui cinq ans, puisqu’il ne sera libre de toute obligation militaire qu’en septembre 1919!

Durant toutes ces années de guerre, il gardera en poche un crayon et un petit carnet où il notera régulièrement dans les moments d’accalmie, les principaux épisodes de sa vie de combattant, ensuite de prisonnier, parsemée de ses interrogations, de ses tristesses, de ses moments de découragement.

Au-delà de l’émotion qui se dégage de ce récit, ce qui m’a frappé dans ce carnet, c’est le sentiment de nostalgie pour sa région et les siens, et surtout le sentiment d’écœurement devant l’accueil qui leur fut réservé, à ses compagnons et à lui, lorsqu’ils franchirent la frontière, de retour d’Allemagne : « Pas la moindre marque de sympathie... On nous regarde comme des étrangers... On nous reçoit comme des chiens!», écrivait-il.

* * *

La Grande Guerre, qui a marqué les mémoires et les imaginations de générations entières comme aucune autre guerre, draina des millions d’hommes sur la ligne de front : paysans, ouvriers, bourgeois, intellectuels ont fait ensemble l’expérience quotidienne de l’horreur et de la souffrance et ont expérimenté un rapport nouveau à l’humanité et à la mort.

Nombreux ont été ceux, parmi les survivants, qui ont voulu témoigner de cette expérience, de leur vécu quotidien, en racontant Le 29 juillet 1914, comme tant d’autres, mon grand-père Remy Bontemps quitte son village de Houmart: il a reçu l’ordre de rejoindre d’urgence le fort d’Evegnée, pour une guerre qui allait durer pour lui cinq ans, puisqu’il ne sera libre de toute obligation militaire qu’en septembre 1919!

Durant toutes ces années de guerre, il gardera en poche un crayon et un petit carnet où il notera régulièrement dans les moments d’accalmie, les principaux épisodes de sa vie de combattant, ensuite de prisonnier, parsemée de ses interrogations, de ses tristesses, de ses moments de découragement.

Au-delà de l’émotion qui se dégage de ce récit, ce qui m’a frappé dans ce carnet, c’est le sentiment de nostalgie pour sa région et les siens, et surtout le sentiment d’écœurement devant l’accueil qui leur fut réservé, à ses compagnons et à lui, lorsqu’ils franchirent la frontière, de retour d’Allemagne : « Pas la moindre marque de sympathie... On nous regarde comme des étrangers... On nous reçoit comme des chiens!», écrivait-il.

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La Grande Guerre, qui a marqué les mémoires et les imaginations de générations entières comme aucune autre guerre, draina des millions d’hommes sur la ligne de front : paysans, ouvriers, bourgeois, intellectuels ont fait ensemble l’expérience quotidienne de l’horreur et de la souffrance et ont expérimenté un rapport nouveau à l’humanité et à la mort.

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