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Huy en cartes postales anciennes
Cartonné / 76 pages / édition de 1974
langue(s) : français
dimensions : 150 (h) x 207 (l) x 11 (ép) mm
poids : 253 grammes
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La deuxième moitié du dix-neuvième siècle est sûrement Tune des grandes époques de l’histoire hutoise, comparable à cette période brillante du moyen-âge durant laquelle le travail des métaux et aussi la draperie avaient fait connaître aux quatre coins de l’Europe le nom de Huy et avaient apporté dans la ville mosane assez de richesses pour permettre, entre autres choses, une remarquable activité artistique et de multiples créations de revenus en faveur de diverses institutions de bienfaisance. Dans ce dernier domaine, l’importance des fondations et legs du dix-neuvième siècle confirme bien que Huy vécut alors son nouvel âge d’or. C’est à la fin de ce siècle d’ailleurs que Huy fut appelée avec une admiration parfois un peu envieuse ,,la ville des millionnaires”. Aujourd’ hui encore, d’importantes bâtisses construites dans les dernières décennies qui précédèrent la première guer-e mondiale témoignent éloquemment des moyens financiers et du train de vie qui furent ceux de leurs premiers propriétaires. Plusieurs de ces grosses maisons du dix-neuvième siècle ont à présent une tout autre destination et hébergent des services administratifs ou des institutions parascolaires. Nous leur préférons aujourd’hui la sobre élégance des rares demeures du dix-huitième siècle, voire la robustesse raffinée de quelques constructions renaissance mosane que compte encore la ville.

Sur le plan démographique aussi, c’est l’apogée: de 12.528 habitants en 1881, la population hutoise plafonnera à 15.163 en 1898 et puis décroîtra lentement; elle atteindra encore 14.370 unités en 1925.
Les établissements industriels étaient extrêmement nombreux et maintenant que la plupart ont disparu, on a quelque peine à imaginer à quel point les activités industrielles les plus diverses pullulaient en ville, particulièrement dans la vallée du Hoyoux, mais aussi sur la rive gauche de la Meuse et dans d’innombrables petits ateliers disséminés dans toute la ville. Il s’agissait le plus souvent, à côté de quelques firmes importantes, d’entreprises de taille petite ou moyenne, industries alimentaires, industries métallurgiques, tanneries, papeteries. La plupart ont disparu, victimes de l’évolution économique. L’intense activité industrielle, la constitution de fortunes considérables provoquèrent à Huy le développement d’une importante activité bancaire qui connut, bien sûr, périodes brillantes et heures sombres.

Les moyens de communication avaient aussi leur importance: innombrables charrettes en tous genres, chemin de fer, bateaux, ports fluviaux de Statte, de la Neuve Voie, et le port Lebeau sur File. Si le Hutois Jules Springuel fut un pionnier de l’automobile,celle-ci, à l’époque envisagée, n’avait pas encore envahi notre vie et le cheval avait encore droit de cité. Toutefois, la circulation en ville cause certains soucis aux autorités. Les voitures suspendues doivent ,,se livrer mutuellement passage en se tenant du côté gauche”. „Les vélocipèdes ne pourront circuler à une vitesse dépassant Failure ordinaire d’un cheval lancé au trot”. (1895). En 1902, la vitesse des vélocipèdes est limitée en ville comme l’est déjà celle des automobiles et des motocycles, à dix kilomètres à l’heure; hélas! la [...]
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