A une époque où l'on évoque volontiers des sujets devenus de grande actualité, comme Venvironnement, l'aménagement des villes, il ?ious a paru opportun de jeter un regard en arrière afin de nous rendre compte de ce qui a pu évoluer dans le cadre exclusif de notre bonne ville de Verviers.

C'est un premier but que la S.A. Nautet-Hans s'est assigné pour opérer, si l'on peut ainsi dire, une rentrée en lice dans le monde de l'édition où elle connut naguère, il y a quelques lustres, une activité volontairement limitée d'ailleurs mais où, parmi d'autres également, les « Bruxelles-Théâtre » d'Honoré Lejeune ne furent certainement pas les moins appréciés.

Le témoignage de ce qui a changé en mieux ou... pas, dans la cité, nous l'avons confié, au premier chef, à un document qui ne peut tromper : la photo !

En effet, c'est par l'analyse comparative de l'image du passé et de celle duprésent qu'onpourra trouver unpremier élément d'intérêt indiscutable.

Mais notre album eut été incomplet sans la perspective d'un texte adéquat qui, par la précision de détails parfois inédits, la recherche aussi d'éléments relevant de l'anecdote ou du folklore doivent constituer, en fait, une modeste contribution complémentaire à la Petite Histoire d'une ville que nous aimons et qui connut son plus important effectif de population presqu'à la fin de l'autre siècle, exactement en 1897 : 52.668 habitants.

Nous n'en étions plus là en cette fin d'année 1976 puisqu'au recensement de décembre 1975, nous accusions 31.445 unités seulement. Il y avait sans doute à cela plusieurs raisons expliquant, sinon justifiant même, dans une certaine mesure, cette situation qui à la suite des fusions va se trouver drôlement redressée puisque notre cité comptera quelque 60.000 habitants.

Bien que ce ne fut pas spécialement là notre propos, il nous a paru quand même intéressant de le souligner en regard d'un tour d'horizon qui remonte dans le passé d'un Verviers aux structures d'un autre âge avant de sacrifier fort justement depuis quelques années à une opportune rénovation dont nous vous laisserons juges.

Le moment est donc venu défaire place à l'image et de pénétrer dans « Verviers notre bonne ville tricentenaire ».