Hoves ! Qui ne connaît son église située en bordure de la route d'Enghien à Soignies ? Une très vieille église, une des plus anciennes des régions rurales du pays ! Elle ne paie pas de mine, à première vue, et pourtant elle est visitée à la bonne saison par des milliers de pèlerins, des touristes, des archéologues, des artistes. Son territoire fut habité de toute antiquité : au néolythique, les Celtes y ont abandonné de nombreux instruments en silex poli (1) ; les Gallo-romains y laissèrent des tombes à incinération (2) ; après eux les Francs lui donnèrent son nom : Hove, de hoeve, la villa.
Ce village, dont je raconterai, s'il plaît à Dieu, l'histoire plus que millénaire, n'est certes pas, de loin, une « terra incognita ». Son passé a éveillé la curiosité de nombreux chercheurs et suscité déjà pas mal de travaux. Il faudrait citer d'abord ce qui parut autrefois dans les Annales du Cercle Archéologique d'Enghien : les fiefs de Hoves tenus de la seigneurie d'Enghien (3); sa charte-loi (4) ; la trouvaille numismatique de 1896 (5) ; une étude sur les cloches de son église (6) ; l'épitaphier (7) ; serments de sage-femme (8) ; meurtre de Jean de Corte (9) ; meilleurs catels réels (10) ; les piloris de Hoves (11).
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