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Charles Quint, Empereur des Deux Mondes
Relié / 268 pages / édition de 1965
langue(s) : français
dimensions : 350 (h) x 260 (l) x 47 (ép) mm
poids : 3110 grammes
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Au moment, où sous l'influence de facteurs à la fois politiques et économiques, l'Europe est en voie de constituer un harmonieux ensemble, il n'est pas sans intérêt d'évoquer la grande figure d'un illustre précurseur de l'idée européenne.

Charles Quint fut, à la fois, un grand Européen et la plus illustre figure des anciens Pays-Bas, un monarque quasi universel, en même temps que le souverain d'un pays d'entre-deux, appelé par sa position géographique aux confins des plus grandes nations et au croisement des plus importants courants commerciaux de l'Occident, à jouer un rôle utile dans le complexe d'une Europe unie.

Il était des nôtres, à titre d'héritier de l'État bourguignon, cette remarquable entité politique, d'où dérive, en dépit des péripéties les plus tragiques, la Belgique actuelle ; il était aussi Européen et universel par l'étendue et la diversité de ses possessions, comme par sa conception impériale de l'unité de l'ancien monde.

Continuateur de la tradition bourguignonne, héritée de son arrière-grand-père Charles le Hardi, injustement surnommé le Téméraire, il s'efforça, au cours de tout son règne, de parachever l'unité des Pays-Bas et réussit, en 1543, par l'annexion de la Gueldre et de Zutphen, à édifier l'admirable complexe des XVII Provinces, dont, sur le plan économique tout au moins, le Bénélux est l'heureuse résurrection. Peu après, par la Transaction et la Pragmatique Sanction d'Augsbourg, il donnait à son œuvre un statut précisant la situation des Pays-Bas dans le droit public européen.

Les multiples héritages dont il bénéficia par un concours extraordinaire de circonstances, devaient amener ce prince bourguignon à devenir un prince européen et à tenter de faire revivre dans sa splendeur le Saint-Empire de Charlemagne.

C'est pourquoi, après la mort de son ancien précepteur et principal conseiller, Guillaume de Croy, sire de Chièvres, tout imbu de la tradition bourguignonne et grand homme d'État en dépit de ses fautes en Espagne, Charles s'orienta vers une politique européenne avec le concours de son chancelier le Piémontais Mercurino de Gattinara.
L'idéal de l'empereur était de baser l'unité européenne sur l'union de tous les États chrétiens dans la défense de la civilisation contre le péril de l'Est, aussi grand à cette époque que de nos jours, où la menace [...]
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