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Société Nationale des Chemins de fer Vicinaux : Lignes de la côte
Broché / 214 pages / édition de 1987
langue(s) : français
éditeur : AMUTRA
collection : Tram magazine
numéro : 41/48
dimensions : 250 (h) x 176 (l) x 14 (ép) mm
poids : 563 grammes
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Avant de décrire le réseau du littoral belge, il est intéressant de rappeler en quelques mots ce qu'est la Société Nationale des Chemins de fer Vicinaux et son évolution.

La Société Nationale a été constituée suite à une crise intense dont souffrait notre pays. Il ne pouvait plus être question de développer le réseau ferré normal, trop coûteux d'établissement et d'exploitation, et il fallait trouver quelque chose pour faciliter l'écoulement des produits agricoles ou industriels : un moyen de locomotion bon marché.

C'est ainsi que l'on eut recours aux voies ferrées étroites, souvent établies en accotement des routes. Cela ne gênait personne car en ces temps là qui paraîtront à certains particulièrement arriérés, il n'y avait pas encore d'autos et les routes désertes étaient quasi la règle. La Société Nationale avait alors comme mission de construire et d'équiper les lignes. Elle était une manière de société de crédit ferroviaire, mais avec des pouvoirs tout à fait spéciaux. Une fois une ligne terminée, elle en mettait l'exploitation en adjudication et celui qui offrait le plus haut pourcentage de ses recettes emportait le morceau, bien entendu moyennant certaines garanties. Etant donné que le loyer était constitué par une partie des recettes brutes, la SNCV avait tout naturellement le contrôle de celles-ci. Les tarifs sont encore fixés actuellement par le ministère des communications et les tickets vendus sous contrôle sévère de la SNCV.

Avant la guerre 1914-1918, presque toutes les lignes étaient affermées. Pour bien des exploitants, la guerre fut une aubaine particulièrement favorable car les allemands, rétablissant les voies normales à leur seul profit, les Chemins de fer Vicinaux étaient devenus la providence des voyageurs (on allait en "direct" de Bruxelles à Liège en 4 heures) et surtout des "smokkeleers" (trafiquants du marché noir). Mais une fois la guerre finie, les recettes tombèrent verticalement et, en outre, le matériel était usé jusqu'à la corde. Nombreux furent les exploitants qui rendirent leur tablier et allèrent risquer leurs capitaux ailleurs : il faut dire que beaucoup d'entre eux nouaient les bouts avec peine avant 1914. Face à cette situation catastrophique, la SNCV décida d'adopter la seule solution encore possible : elle assura l'exploitation elle-même et s'acquitta de cette tâche plus facilement que ses fermiers car elle disposait de la totalité des recettes.
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