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Le Trou de l'Ambre au Bois de Wérimont à Eprave (avec 9 plans)
Broché / 274 pages / édition de 1970
langue(s) : français
numéro : 4
dimensions : 270 (h) x 210 (l) x 21 (ép) mm
poids : 1035 grammes
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La présence, en Famenne, d'une céramique caractéristique du Groupe de la Haine fut, plus que la découverte des traces d'un massacre collectif à l'Age du Fer, l'inattendu qu'ont apporté les fouilles du Trou de l'Ambre. L'étude du matériel archéologique, provenant de cette grotte, constitue ainsi un complément à la monographie, consacrée en 1961 au Groupe de la Haine, et ne peut de ce fait être dissociée de ce premier ouvrage. Une série de problèmes qui y ont été traités, ne seront ici que brièvement résumés; d'autres, particulièrement ceux ayant trait à la phase récente du groupe hennuyer, ont parfois dû être repris et revus.

Le double aspect des découvertes au Trou de l'Ambre, appartenant en majeure partie à l'Age du Fer, pour le reste au Bronze Final, met d'autre part cette fouille en relation avec les recherches en cours au Trou de Han où la période des Champs d'Urnes est représentée de façon prépondérante. De ce fait, aucune conclusion ferme concernant les trouvailles du Bronze Final à Eprave n'a pu être formulée ici, l'examen approfondi des trouvailles faites dans les plages et au fond de la Lesse ayant à peine débuté.

Dans cette monographie, le même schéma chronologique de la période de La Tène a été adopté que dans celle concernant le Groupe de la Haine : si la terminologie de Déchelette, utilisant les termes La Tène I,
II et III a été conservée, la subdivision de P. Reinecke en quatre phases y a été greffée : on trouvera dans cet ouvrage le schéma à phases LTI A, I B, II et III, cette dernière pouvant être subdivisée en un stade prc-conquctc
III a, et une phase Nauheim ou III b.

Ce rapport de fouilles étant en premier lieu une œuvre collective, tant sur le terrain que dans les institutions de recherches, tous mes remerciements vontàceux qui ont bien voulu soustraireàleurs travaux personnels un laps de temps précieux, pour se consacrer à cette collaboration. Le matériel anthropologique a été étudié à l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique par Mlle M.-A. Dclsaux, sous l'égide et avec les conseils du Docteur F. Twicsselmann, Professeur à l'Université Libre de Bruxelles. Les ossements d'animaux ont été décrits par Dr. A. Gautier, Geologisch Instituut, Rijksuniversiteit Gent. Le Prof. J.R. Ansiaux, de l'Institut Agronomique de l'Etat à Gembloux, a bien voulu se charger de l'examen des graines, Mr. R. Frison a déterminé les essences des bois. L'étude géologique a été faite par Mr. F. Van Thournout, Seminaric voor Physische Gcografie, Katholieke Universiteit Leuven, et une mensuration topographique exécutée par une équipe du même séminaire, sous la direction de Mr. P. Vermeersch. La composition minéralogique de la céramique fut examinée par le Prof. R. Monteyne, Université de Bruxelles, Laboratoire de Géologie, Mr. A. Vandcrcammen, Conservateur à l'Institut Royal des Sciences Naturelles, détermina les échantillons paléontologiques; la provenance de l'ambre fut étudiée par Dr. D. Ankner, Rômisch-Germanisches Zentral-museum, et Dr. Mischer, Anorganisches-chemischcs Institut der Universitat, Mainz, la datation au C-14 put se faire grâce à l'amabilité du Prof. Dr.H.T.Waterbolk, Biologisch-Archcologisch Instituut, Groningen, les analyses métallographiques furent exécutées à l'Institut Royal du Patrimoine Artistique, Bruxelles, grâce à Mr. R. Sneyers ; au Général-Major Alen nous devons les relevés de l'Institut Géographique Militaire.

Toutes ces recherches n'auraient toutefois pas pu se faire sans le travail, souvent exécuté dans des conditions difficiles, de tous ceux qui collaborèrent au fond du Trou de l'Ambre, dans le domaine spéléologique ou archéologique; l'activité de chacun est détaillée dans le chapitre concernant les recherches, mais il m'est un devoir agréable de les remercier ici tous bien cordialement et de rappeler le don des barres de fer que fit aux Musées Mr. Y. Rouget. Si les recherches, autorisées avec grande obligeance par la Commune d'Eprave, n'eurent pas à pâtir d'interventions clandestines, c'est à Mr. Y. Grollinger, ingénieur aux Eaux et Forêts, à Rochefort, que nous le devons.

De nombreux collègues me communiquèrent des renseignements : je tiens à citer parmi eux le Docteur J.-G. Rozoy, de Charleville, qui me montra une série de poteries de la Forêt des Pothées et me permit d'en publier, le Prof. Dr. R. Hachmann, Institut fiir Vor- und Fruhgeschichte, Universitat Saarbrlicken, le Prof. Dr. Em. Vogt, Directeur du Landesmuscum, Zurich, ainsi qu'à remercier le Dr. W. Kramer, Directeur de la Rômisch-Germanische Kommission, Frankfurt-am-Main, et Mr. C. de Schebek qui me fournirent de précieux renseignements bibliographiques, et le Prof. Dr. S.-J. DeLaet, Seminarie voor Archéologie, Rijksuniversiteit Gent, qui me facilita mainte recherche.

Je m'acquitte enfin bien volontiers de ma grande dette de reconnaissance envers le Fonds National de Recherche Scientifique dont l'aide généreuse rendit possible l'étude sur place de nombreux documents dans les musées étrangers.
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