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Namur - Revue 1829 - 1914 : À travers 85 ans de gazettes
Broché / 356 pages / édition de 1981
langue(s) : français
éditeur : Wesmael-Charlier
collection : Namur - Revue
dimensions : 274 (h) x 204 (l) x 21 (ép) mm
poids : 913 grammes
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A côté des livres académiques, réceptacles des hauts faits de ce monde, il existe une source inépuisable de renseignements les plus divers : la Presse et, plus particulièrement, ses rubriques locales, témoins fidèles de la vie d'une région, d'un peuple.

Monsieur Dejollier a étudié avec minutie et amour, cette mine d'or que constituent les périodiques namurois. fl a consulté 42 collections de journaux parues depuis 1829 (premières éditions du « Courrier de la Sambre ») jusqu'en 1914 (fin de parution de « Sambre-et-Meuse ») et consacre à chaque année deux pages de textes et de documentation publicitaire qu'illustrent des cartes postales.

Les rubriques les plus variées se retrouvent ici, faisant ressurgir, en détails pittoresques ou touchants, la vie quotidienne de Namur.

Les événements de 1830 sont décrits avec chaleur et minutie, à la mesure de cette époque historique et épique. Mais, dès 1832, la chronique descend aussi au niveau futile et plaisant des mondanités, bals et autres événements qui ont jalonné la vie de la bourgeoisie namuroise.

Les règlements généraux de police (1841) s'appliquant aux théâtres, aux cabarets et différents corps de métier, les normes concernant la fermeture des portes de la ville (1844), ou les prescriptions du Corps de Police local (1849) abordent un aspect plus matériel de l'actualité urbaine. Viennent ensuite les sujets à critiques : l'éclairage de la ville (1834), la progression des moyens de transports (1839), la navigation (1839), les diligences du sieur Pirotte (1832), le premier chemin de fer, etc.

Voisinant avec les publicités, parfois farfelues, souvent amusantes, les problèmes sociaux se dessinent et revivent également au gré de ces feuillets : description des établissements de bienfaisance (1837) et de passions bien oubliées, demande d'autonomie des faubourgs de Sainte-Croix, Saint-Nicolas et Heuvy (1833) ....

Au total un ouvrage documentaire plaisant qui fait honneur à son auteur.

A l'heure où chaque entité recherche ses racines profondes et affirme, toujours plus, ses particularités, il était de bon ton de se pencher sur ce patrimoine littéraire que les érudits ont trop souvent négligé.
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