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Woluwe-Saint-Lambert en cartes postales anciennes
Broché / 100 pages / édition de 2006
langue(s) : français
dimensions : 297 (h) x 210 (l) x 6 (ép) mm
poids : 462 grammes
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Si les premières traces tangibles d'une présence humaine sur le territoire de Woluwe-Saint-Lambert remontent à plus de 4000 ans, il faut cependant fixer les origines historiques de cette commune au milieu du XIe siècle.

A cette époque, d'importants travaux de défrichement furent entrepris dans la partie de la forêt de Soignes située sur le cours moyen de la Woluwe (petite rivière qui allait donner son nom au village) afin d'y créer un centre d'exploitation agricole.

Des cultivateurs s'y installèrent et y bâtirent une église dédiée à Saint-Lambert, le prestigieux évêque de Liège. Woluwe-Saint-Lambert était née.

L'influence indirecte de Bruxelles se fit cependant précocement ressentir.

Dès la fin du XIIe siècle, les chanoines de la collégiale Saints-Michel-et-Gudule obtinrent les droits ecclésiastiques (nomination du curé, perception des dîmes).

Au XIIIe siècle, des patriciens bruxellois et des institutions charitables (hôpital Saint-Jean, hospice Ter Arken) sont propriétaires à Woluwe.

Du XVIe au XVIIIe siècle, des maisons de campagne (Hofvan Brussel, Château Malou, etc.) sont construites ou rachetées par de riches bourgeois ou des membres de la noblesse de robe, tandis qu'on dénombre deux moulins à papier, activés par la Woluwe, et dont la production alimente directement le marché bruxellois.

Les ducs de Brabant détenaient les droits seigneuriaux sur Woluwe, mais partageaient aussi le sol avec d'autres grands propriétaires: les châtelains de Bruxelles, noble lignage de Woluwe, les puissantes abbayes de Forest et de Park-lez-Louvain, et cela au moins dès la première moitié du XIIe siècle.

C'est alors que le paysage de Woluwe acquiert la physionomie qu'il offrira jusqu'au début du XXe siècle: un terroir consacré exclusivement à l'agriculture et à ses activités connexes (meunerie, brasserie, ...).

L'urbanisation fera sentir ses effets à partir des années 1890-1900. Le tracé du boulevard Brand Whitlock (1901-1906), fut à la base de la création d'un quartier bourgeois à plan en damier, où fleurirent les styles d'architecture très en faveur à la «Belle Epoque». Parmi ceux-ci, l'Art Nouveau, puis, après la première guerre mondiale, l'Art Déco et le Modernisme.

Le phénomène d'urbanisation qui s'est développé progressivement sur près d'un siècle, a réussi à intégrer Woluwe-Saint-Lambert dans la ville tout en assurant à ses habitants un cadre de vie privilégié, aéré et doté d'un équipement collectif diversifié, d'amples espaces verts, de moyens de communication aisés, qui lui confèrent une place enviable au sein de la Région de Bruxelles-Capitale, coeur de l'Europe.
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