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Mémoires d'émail: Qui sont réellement ceux qui ont donné leur nom à nos rues?
Broché / 94 pages / édition de 1998
langue(s) : français
éditeur : Le Soir
dimensions : 295 (h) x 212 (l) x 5 (ép) mm
poids : 303 grammes
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La ville est un lieu par excellence où l'Histoire se sédimente. Par couches successives, le passé s'inscrit dans le tracé des rues, dans l'architecture des bâtiments, dans le dessin des parcs. Les signes des princes qui ont gouverné la ville, des puissants ou des humbles qui l'ont habitée se retrouvent, pour qui veut les chercher. Dans ce grand livre d'histoire qu'est toute cité, les plaques des rues apportent leur lot de mémoire et de surprises. Ces «Mémoires d'émail» honorent ceux et celles qui ont joué un rôle exceptionnel dans la vie du pays ou celle de la ville. Mais si certains noms paraissent évidents, d'autres sont depuis lors tombés dans l'oubli ou sont méconnus.

Sylvie Lausberg est partie en voyage à travers les siècles pour raviver la mémoire de ces noms gravés aux coins de nos rues. Elle a réalisé ce travail pour les pages bruxelloises du «Soir» dans deux séries parues pendant les étés 97 et 98, et qui rencontrèrent un très vif succès. C'est pourquoi nous avons décidé de publier la majorité de ces chroniques sous forme de brochure. Cette visite guidée avec tant de talent ménage ses haltes et ses surprises. Si Ernest Solvay, Mercator, André Vésale ou Edith Cavell n'ont pas besoin de plaques d'émail pour que leur souvenir se perpétue, le général Meiser, Marguerite de Berlaimont ou Jean-Baptiste Ma-dou ne sont plus connus que comme places ou boulevard. Curieux destins que de finir comme point noir de la circulation, comme nom de ralliement ou comme adresse jetée au bas d'une lettre !

Mais derrière ces lieux de la ville bien connus de tous, se dégagent sous la plume de Sylvie Lausberg, des vies étonnantes, émouvantes, des figures emblématiques, symboles des préoccupations d'un passé qui nous irrigue encore.

D'autres noms brillent aux carrefours de nos rues, célébrés ceux-là. Mais derrière le miroir de leur gloire, et loin des images d'Epinal, on découvre des existences parfois dramatiques. Ainsi la place Stéphanie et l'avenue Louise, qui rappellent les tragédies vécues par les filles de Léopold II, qui fut un père bien tyrannique.

L'Histoire n'est pas un théorème, ou une flèche sans zig-zag. Elle se découvre encore mieux au hasard des traces qu'elle laisse. C'est tout le mérite de ce livre et de son auteur que de nous y guider.
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