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Paris à la Belle Epoque: Les Halles, le Marais...
Reliure toile / 164 pages / édition de 1979
langue(s) : français
éditeur : Libro-Sciences
dimensions : 290 (h) x 205 (l) x 19 (ép) mm
poids : 773 grammes
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Je dédie cet album à tous les « Anciens » du quartier des Halles, à tous les producteurs, cultivateurs, maraîchers, mandataires, grossistes, commissionnaires, négociants, forts, porteurs, pousseurs de diable, aux acheteurs, commerçants ou restaurateurs, à tout le petit peuple des Halles, à tous ceux qui ont fait vivre ce quartier si typique et si sympathique.

Les Halles, « Ventre de Paris », nom évocateur d'un Paris aujourd'hui en voie de disparition. Paris, la France, l'Europe, le Monde, ont hanté son carreau, ses pavillons, ont côtoyé sa foule et sa faune.

Sur le coup de cinq heures du matin, une meute aristocratique se mêlait aux mandataires, aux maraîchers, aux forts, aux pousseurs de diables et aux débardeurs.

Dans les petits bistrots des ruelles sombres des alentours de la Halle, Monsieur le Baron éclusait un gode de gros rouge avec le prolo loucherbem, pendant que Madame la Marquise se morfalait son calendosse en frôlant furtivement le clodo équivoque.

Pendant ce temps, maraîchers, cultivateurs, déversent des montagnes de pommes de terre, de navets, de carottes, de choux, d'artichauts ou de poireaux sur le carreau. Dans les pavillons s'entassent des tonnes de fromage, de beurre, d'œufs, de fruits et primeurs, de volaille et gibier, de poissons, de viande et de tripes. De la vente à la criée à la vente au détail, c'est le défilé d'une foule grouillante de commerçants, de restaurateurs, et de badauds, où se faufile le peuple des travailleurs des Halles, forts et porteurs.

Au Xlle siècle, l'emplacement actuel du quartier des Halles n'était qu'un marais. Peu à peu asséché et transformé en champs, il prend le nom de Campelli, puis de Champeaux. De là provient le nom de rue des Petits Champs et de rue Croix des Petits Champs.

C'est vers l'an 1135 que Louis VI le Gros installe aux Champeaux un marché sur des terrains achetés spécialement à cet effet. Ce n'était alors qu'un marché en plein air.

En 1183 Philippe Auguste y réunit le marché de Saint-Ladre ou foire Saint-Lazare et aménage l'ensemble. Il fait construire deux bâtiments, un pour les drapiers, l'autre pour les tisserands. Il clôt le tout d'une muraille, percée de portes fermées la nuit pour éviter les vols. Il donne pour la première fois à l'ensemble le nom de « Halles ».

C'est en 1190, qu'apparaissent les premiers commerces d'alimentation.
On construit en 1263 une troisième Halle pour abriter les merciers et les corroyeurs.

En 1269 Saint Louis agrandit les « Halles » par la construction de deux nouveaux bâtiments, l'un pour le poisson de mer salé, l'autre pour le poisson de mer frais.

A cette époque, des « jurés vendeurs » préfigurent les mandataires, des « jurés déchargeurs » les forts et des « jurés prud'hommes » les vétérinaires- Saint Louis autorise le petit peuple à vendre au détail, aux alentours des Halles. Il donne la même autorisation aux lingères, aux fripiers et aux marchands de petits souliers.

En 1284, Philippe le Hardi crée un bâtiment pour les peaussiers et les cordonniers, le long du Cimetière des Innocents. Les Halles sont alors un vaste bazar ouvert trois fois par semaine, le mercredi, le vendredi et le samedi.

Sous Philippe le Bel, la foire de Saint-Germain est cédée par l'abbé de Saint-Germain des Prés au Roi et transférée aux Halles.
En 1553 Henri II reconstruit les Halles. Il fait disparaître la muraille, crée un vaste carreau entouré [...]
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