Pour la première fois, un Allemand traite à fond du rôle de la Luftwaffe au cours de la Seconde Guerre Mondiale et rectifie certaines légendes inventées par la propagande tant nazie qu'alliée, et qui figurent encore dans les manuels d'histoire.
Conçu comme un film, s'y succèdent les tragédies les plus atroces, involontaires parfois — explique l'auteur — comme l'incendie de Rotterdam, les crimes également, ceux d'un Goering avili par la drogue. En se trompant lourdement sur l'ampleur du conflit qui approche, les chefs de la Luftwaffe ont virtuellement perdu la guerre dès 193ET : faute de quadrimoteurs à grand rayon d'action, les Allemands seront incapables d'atteindre les terrains d'envol britanniques situés au nord de Londres, tout comme les usines russes qui continueront à fabriquer avions, tanks et canons, sans même être bombardées.
A cela s'ajoute le gaspillage des hommes et du matériel surtout dans les campagnes de Hollande, de Crète et d'Afrique du Nord. En revanche, Anglais et Américains ont travaillé dès 1934 à ces quadrimoteurs Lancaster et Forteresses volantes, qui emporteront en fin de compte la décision. Et quand la folie de Hitler retardera d'un an l'apparition du premier chasseur à réaction, la Luftwaffe recevra vraiment le coup de grâce.
Après avoir lu les étonnantes révélations de ce livre, on ne pourra plus oublier certains drames, celui d'Udet, l' « as » mondialement connu, par exemple, dont un Goering salira la mémoire après l'avoir acculé au suicide.
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