Le commandant Henri Castor, né le 21 mars 1929, est entré à l'armée le 1er septembre 1949 au 1er bataillon de Chasseurs Ardennais à Siegburg.

Le 1er décembre 1950, il est nommé sous-lieutenant et, après un bref séjour au Centre de recrutement et de sélection à Namur, il passe le 2 janvier 1952 au 2e bataillon de Chasseurs Ardennais à Bastogne où il devient l'officier de renseignement et le pote drapeau de l'unité. A partir de 1956, à la dissolution du bataillon, il exerce successivement les fonctions d'adjoint G2 et QG des Forces de défense de l'intérieur, de la 16e division blindée, de la 16e division d'infanterie et du 1er Corps d'Armée. Rentré en Belgique en 1970 pour commander la Commission des Libérations de l'EMG, il est nommé secrétaire rapporteur du Conseil supérieur de milice et achève sa carrière en 1991 en tant qu'attaché de cabinet au Ministère de la Défense Nationale.

Depuis son séjour à Bastogne, il s'est toujours intéressé à la bataille des Ardennes, en parcourant maintes fois les lieux des combats, en recueillant un maximum d'informations et de documentation.

Henri Castor décrit au jour le jour depuis le 16 décembre 1944 les événements qui se sont déroulés depuis le franchissement de la rivière Our au Grand-duché de Luxembourg jusqu'à la pointe du saillant en passant par Saint-Hubert, Bure, Rochefort à l'ouest et Houffalize, La Roche, Manhay, Erezée, Hotton à l'est. A partir du 3 janvier 1945, il retrace l'offensive menée par les troupes alliées pour repousser les Allemands au-delà de leur frontière dans un des hivers les plus rigoureux que connut l'Ardenne.