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Entre vêpres et maraude : L'enfance en Ardenne de 1850 à 1950
par Collectif
Broché / 402 pages / édition de 2008
langue(s) : français
éditeur : Musée en Piconrue
ISBN : 2960054555
EAN : 9782960054552
dimensions : 297 (h) x 210 (l) x 23 (ép) mm
poids : 1545 grammes
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Dès ses débuts, notre musée s’était fixé, parmi ses missions principales, de s’intéresser aux modes de vie et de pensée de nos ancêtres, d’étudier en particulier les rites, croyances et traditions populaires qui, en milieu rural surtout, accompagnaient les grandes étapes de l’existence, de la naissance à la mort.

En 1989, nous avons paradoxalement pris le risque de débuter par la fin du cycle comme le révélait le thème de notre exposition et de notre album : Les vivants et leurs morts. Art, croyances et rites funéraires dans l'Ardenne d’autrefois. Ce fut un réel succès.

En 1993, passant directement de la mort aux sources de la vie, nous proposions une exposition et un recueil d’études intitulés : Naître autrefois. Rites et folklore de la naissance en Ardenne et Luxembourg. Cette fois, dans l’esprit qui nous a guidés jusqu’ici, et qui se veut avant tout ethnologique, nous vous invitons à découvrir l’enfance des petits Ardennais d’autrefois, de deux à quatorze ans.

Comment grandissait-on, comment était-on éduqué dans l’Ardenne de jadis, principalement entre 1850 et 1950 ? C’était avant la télévision, la contestation de « Mai 68 » et bien avant les ordinateurs et les jeux vidéo. L’église catholique, toujours majestueusement ancrée au milieu du village, imprégnait de sa morale et de sa liturgie la vie sociale du peuple. Plusieurs rites religieux majeurs — communion privée, communion solennelle, confirmation - intégraient l’enfant dans la communauté paroissiale. Chacune de ces cérémonies s’accompagnait de grandes fêtes non seulement familiales mais collectives. Car la force du lien social était une caractéristique de cette époque et l’enfant n’y échappait pas, ni dans sa vie religieuse ni dans sa vie profane empreinte de nombreuses traditions folkloriques. Le paternalisme autoritaire de la société adulte est une autre particularité d’alors. Il n’était pas question pour l’enfant de se soustraire, le dimanche, à la trilogie des offices : grand-messe, vêpres et salut. L’autorité du curé comme du reste celle du maître d’école et des parents, souvent soumis à ces maîtres à penser, s’exerçait partout où elle le pouvait et avec fermeté. Qui aime bien châtie bien. L’enfance devait obéir « à la baguette ». Longtemps, elle servit de force d’appoint et, dans la rude et pauvre Ardenne d’antan, on la mettait occasionnellement au travail à la ferme et dans les champs. Les progrès de la pédagogie comme de la loi changèrent progressivement cet état de choses.
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