Léon Degrelle est décédé dans la nuit du 31 mars au 1er avril 1994 à Malaga en Andalousie. Il allait avoir quatre-vingt huits ans et vivait depuis quarante-neuf ans en exil. Il était né à Bouillon, au sud des Ardennes belges, le 15 juin 1906.
L’historien belge Jean-Marie Frérotte donne une description poignante de l’enfance et de l’adolescence du jeune Léon, dans un foyer qui a compté huit enfants. Élevé à la dure, parce que les moyens manquaient, dans un pays reculé où les folies modernes n’avaient pas encore eu prise sur les âmes, Léon trime à l'école et au collège, concilie sa fantaisie débordante, son romantisme juvénile avec la rude férule de ses professeurs de latin et de grec. En 1925, il entre à l’université de Louvain. Lecteur de {'Action française et fervent admirateur de Charles Maurras, il reçoit comme un choc la condamnation en 1926 du journal et du mouvement par le pape Pie XI. Mais cette mise à l’index ne le décourage pas : le jeune Ardennais reste un lecteur attentif de l’opiniâtre Provençal. A Louvain, Léon Degrelle entre dans le monde, prend en main un journal étudiant moribond, ÏAvant-Garde, qu'il sauve de la disparition en y publiant des articles drôles ou bien documentés, organise de gigantesques farces qui égaient la vie étudiante et lui permettent [...]
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