Le 14 avril 1943, dans Bruxelles occupée par les nazis, trois coups de pistolet tirés par un étudiant résistant de 19 ans mettaient fin a la vie et a la carrière de Paul Colin, le plus en vue des collaborateurs des Allemands. Arnaud Fraiteur - c'était le nom du jeune résistant - et ses deux complices seront pendus au fort de Breendonck.
Journaliste, critique d'art renommé, la victime était depuis toujours un admirateur fervent de la culture allemande, qui n'a pas fait la différence entre Goethe et Goebbels. En 1940, dès le début de l'occupation, Paul Colin créa Le Nouveau Journal qui prönait chaque jour l'Ordre Nouveau national-socialiste.
Depuis sa mort ily a presque soixante ans, aucun ouvrage n'a encore été consacré a son cas. Sans chercher a connaïtre les raisons de ce silence, Jean-Léo a décidé de le rompre, en racontant Paul Colin et son temps. Son livre riest ni un pamphlet, ni une réhabilitation; c'est littéralement un «reportage», basé sur des correspondances et de nombreux documents inédits.
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