livres. lus. approuvés.
Bienvenue chez Bibliomania, le spécialiste en ligne du livre de seconde main
FR  •  NL
Panier
0
Architecture romane en Belgique
par Collectif
Relié / 200 pages / édition de 2000
langue(s) : français
éditeur : Racine
ISBN : 2873862351
EAN : 9782873862350
dimensions : 337 (h) x 258 (l) x 25 (ép) mm
poids : 1970 grammes
Cet ouvrage n'est
pas disponible
actuellement sur
Bibliomania
Pour l’architecture romane, les frontières actuelles de la Belgique ne représentent rien, car elles ne correspondent pas aux frontières politiques et géographiques de nos régions aux xe, xie et xiie siècles. Les notions de «région mosane» et «région scal-dienne», auxquelles on ajoute parfois la région côtière, n’ont pas davantage de valeur historique. La référence à la Meuse et à l’Escaut peut toutefois se justifier. En effet, dès le début du Moyen Âge, ces deux fleuves et leurs affluents jouaient déjà un rôle économique important en tant qu’axes de circulation, de même qu’ils permettaient la diffusion des idées et de la culture.

L’immigration franque et la christianisation entraînèrent dès le ve siècle des modifications importantes dans la physionomie ethnique et sociale des régions qui composent aujourd’hui la Belgique. Le roi
mérovingien Childéric choisit Tournai comme capitale, si bien que nos régions devinrent le point central de l’Europe occidentale. Outre les résidences de la cour et de l’aristocratie, les abbayes se transformèrent en centres d’activités, de connaissance et de culture.

Grâce à l’expansion territoriale des Carolingiens, la région mosane devint le centre du royaume.
Charlemagne déplaça la capitale vers les régions de la Meuse et du Rhin. Des résidences impériales comme Les Pays-Bas méridionaux vers celles d’Aix, de Herstal et de Theux reflètent la culture de cour carolingienne.

La mort de Louis le Pieux (840) marqua le début du morcellement territorial et politique de l’empire carolingien. Le traité de Verdun (843) divisa l’Empire en trois régions, respectivement attribuées à Charles le Chauve (la partie occidentale), Lothaire Ier (la partie centrale, correspondant à la France actuelle) et Louis le Germanique (la partie orientale). Plus tard, les deux dernières régions furent en grande partie réunies. L’Escaut formait donc la frontière entre le royaume de France et le royaume germanique. L’instabilité causée par les incursions normandes du ixe siècle favorisa le déclin de l’État central au profit d’une multitude de petits potentats locaux. Cette [...]
rechercher des articles similaires par catégorie
rechercher des articles similaires par thème: