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Les Marolles: Estaminets des Marolles
Reliure toile / 102 pages / édition de 1986
langue(s) : français
ISBN : 2871560013
EAN : 9782871560012
dimensions : 210 (h) x 210 (l) x 16 (ép) mm
poids : 427 grammes
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Puisque l'étude des estaminets était limitée aux seules Marolles, l'auteur a pris la sage précaution de redéfinir, à l'intention du lecteur, les limites du quartier parce qu'il sait que les Marolliens sont d'une susceptibilité chatouilleuse lorsqu'il est question de leur territoire.

Comment comprendre l'histoire des estaminets marolliens sans passer d'abord par l'analyse du phénomène de l'alcoolisme, cet ennemi traditionnel de l'ouvrier. Quelques notions d'ordre général étaient nécessaires pour permettre une comparaison plus aisée avec la situation aux Marolles.

Une partie importante de l'étude est consacrée au rôle prépondérant qu'ont joué les salles des estaminets de la rue Haute ou d'ailleurs dans l'organisation des meetings pour l'obtention du droit au Suffrage Universel. Combien de grèves ou d'émeutes n'ont-elles pas été préparées lors de ces réunions politiques au Novalorama, rue des Brigittines, à la Belle- Vue ou Aux Trois Rois, rue Haute. Ici, l'historien Pol Postal nous gave de petits détails croustillants qu'il s'est efforcé d'aller rechercher dans des archives pas toujours très accessibles. C'est également à cet endroit du livre que le lecteur apprendra, non sans quelque étonnement, qu'en 1885 on supprimait trois journaux séditieux publiés dans les Marolles : «L'insurgé», «La Voix de l'Ouvrier» et «Ni Dieu, ni Maître»...

Plus loin encore, l'historien nous livre le fruit de ses recherches dans le domaine des enseignes d'estaminets marolliens du XVIIIe siècle. Comment ne pas se laisser ravir par le charme d'enseignes telles que « Het Sigoinneke » (la petite cigogne), « De Drij Schabellen » (les trois escabeaux), « Den Groenen Bogaert » (le verger vert) ou « Den Groene Papegaey » (le perroquet vert) ? Comment nier encore que Bruxelles était flamand avant d'être francisé?
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